À la recherche d’une “bougie d’allumage”… au Yukon!
Saviez-vous que depuis huit ans, les Roses ont une division en France, nommée les Roses des Pyrénées? En effet, les Roses ont su traverser les frontières, et leur prochain arrêt sera fort probablement… le Yukon!
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Il y a près d’une décennie, les Roses ont créé des liens avec Bagnères-de-Bigorre, une ville située dans les Pyrénées. Chaque année, un peu plus d’une quarantaine de Roses ont la chance d’y faire un voyage afin de relever, encore une fois, des défis sportifs.
“Depuis, ça fait probablement au-dessus de 150 femmes qui viennent avec moi là-bas, raconte Marie-Josée Gervais, cofondatrice des Roses. Je réalisais que de faire des voyages sportifs, de créer des cellules ailleurs, c’est encore plus de possibilités qu’on offre aux femmes, ça nous permet de faire encore plus! Ce sont des voyages que bien des femmes n’auraient pas pensé faire seules.”
L’avantage pour ces femmes de voyager avec les Roses, c’est qu’elles bénéficient d’un programme bien structuré de sport et de bien-être.
Le voyage au Yukon
L’idée de démarrer une cellule au Yukon a été amenée par une Rose, après un voyage dans ce territoire canadien. Cette même Rose, Caroline Beaudry, avait elle-même participé à un voyage dans les Pyrénées par le passé. Cette dernière expliquait à Marie-Josée Gervais qu’un programme sur le développement de la francophonie au Canada était en branle, et que ce serait le moment opportun de créer une cellule des Roses, entièrement francophone, au Yukon.
“Quand quelqu’un a des initiatives, j’embarque!, lance Marie-Josée. J’ai tellement eu de chance dans ma vie et de gens qui ont cru en mes projets que je me suis dit que j’allais aider.”
Ne faisant ni une, ni deux, c’est en septembre dernier que Marie-Josée s’est rendue au Yukon dans le but de rencontrer des organismes qui pourraient potentiellement chapeauter la cellule des Roses et permettre à des Roses du Québec de se rendre éventuellement au Yukon, et vice versa.
Marie-Josée a ainsi rencontré près d’une dizaine d’organismes ainsi que des enseignants dans une école française. “Il y a beaucoup, beaucoup d’intérêt!, se réjouit-elle. Il ne faut que la bougie d’allumage.” Cette bougie d’allumage doit être une personne qui a autant la passion que les Roses du Québec afin de créer un projet pérenne, en collaboration avec un organisme et des personnes bénévoles qui rendront accessible un lieu de rencontre sportif, comme une piscine et un gymnase. “Déjà, j’ai rencontré des personnes extraordinaires”, assure Marie-Josée.
Un grand mouvement de solidarité
Le lien est fort entre chacune des Roses, alors que certaines reviennent même afin d’être des mentores pour les nouvelles. Mais cet élan de solidarité s’étant bien au-delà du groupe de femmes.
En effet, les Roses s’impliquent au sein de leur communauté depuis les touts débuts. Ça a commencé avec l’Institut de recherche en immunologie et en cancérologie de l’Université de Montréal, alors que les Roses devaient amasser des fonds pour la recherche sur le cancer, puis pour l’Institut universitaire en santé mentale Douglas. Ce sont plus de 200 000$ qui ont été amassés.
Les Roses ont aussi donné beaucoup de temps aux ainés. Grâce à la caravane Roses, elles sont allées à la rencontre d’ainés dans les résidences en parcourant les routes du Québec. Avec comme objectif de faire du bien autour d’elles, elles ont proposé des entrainements sur musique animés par les Roses, ainsi que des initiations au yoga et à la respiration, ainsi que de la marche.
De 2017 à 2019, elles ont aussi créé les Roses Juniors afin de donner le goût de bouger aux jeunes filles en initiant une cinquantaine d’entre elles au triathlon.
