Anciens Canadiens: un succès sur toute la ligne

Même s’ils ont subi la défaite 13-8 aux mains des anciens Canadiens de Montréal, les Étoiles de Shawinigan ont tout de même donné un bon spectacle aux nombreux partisans réunis au Centre Bionest pour l’occasion. La Fondation La Séjournelle peut dire mission accomplie, elle qui aura largement dépassé sont objectif de 2000 partisans.

En collaboration avec Jean-Simon Courteau, finissant au Séminaire Sainte-Marie, et Pierre-Alexandre Milette, étudiant à l’école secondaire Val-Mauricie.

La rencontre de cet après-midi a été un véritable succès sur toute la ligne. Les partisans ont eu un bon spectacle, les anciens Canadiens ont laissé parler leur talent et les Étoiles de Shawinigan ont tout donné jusqu’à la fin. Bref, tout le monde en a eu pour son argent. «On est vraiment satisfait. On visait 2000 personnes et on en a eu beaucoup plus. Les 18 gars dans le vestiaire ont tous embarqué et ont cru à la cause. C’est la première fois qu’un match de hockey réunissant des hommes pour la cause des femmes est organisé et c’est une grande fierté», a laissé tomber l’organisateur Jean-François Daneault, visiblement heureux du succès qu’a connu l’événement.

Dans le vestiaire des Canadiens, Stéphane Thibeault et Éric Proulx ont eu la chance de jouer aux côtés des anciennes gloires du bleu-blanc-rouge. «Les gars ont été vraiment gentils avec nous. En début de rencontre, Gilbert Delorme nous a mis à l’aise. La plus grosse différence, c’est vraiment l’exécution des passes. Les joueurs ne patinent pas pour rien. C’est vraiment un rêve que j’ai réalisé», a lancé Thibeault. «Ça a été très plaisant. Nos gars ont forcé lorsque ça leur tentait. Je me suis vraiment amusé», a raconté Proulx, qui a amené 300 personnes au match, lui qui est éducateur spécialisé.

Les anciens-Canadiens ont également eu beaucoup de plaisir cet après-midi. «C’est incroyable de revenir à Shawinigan. Ma femme vient du Cap-de-la-Madelaine et j’ai de la famille ici. C’est toujours spécial de voir les gens de la région», a glissé Dave Morrissette. Est-ce qu’un joueur s’est démarqué du côté des Étoiles de Shawinigan ? «J’aimerais bien te dire un nom…, a raconté Steve Bégin. Ça l’air que le gardien en deuxième va être bon. Je ne les connais pas tellement. C’est le "fun", on a eu du plaisir».

Un rêve devenu réalité

Pour une seule rencontre, des médias et gens d’affaires de la région ont eu la chance de jouer ou être aux côtés des anciens-Canadiens, une expérience unique. «C’est fantastique de côtoyer ces joueurs-là, c’est incroyable. Ils ont du talent et sont très gentils avec nous. Il y a Martin Quessy, qui n’est pas méchant. Il est rapide. Ils ont tout de même une bonne équipe de l’autre côté, alors il ne faut pas les prendre à la légère», a affirmé Jacques Morasse, qui a dirigé les Ciccone, Dagenais et compagnie à titre d’assistant-entraîneur cet après-midi.

Le directeur-général du CLD de Shawinigan, Luc Arvisais, a grandement apprécié son expérience. «J’avais deux objectifs pour ce match, gagner un mise au jeu contre Guy Carbonneau et faire un but. J’ai atteint ces deux objectifs et pas besoin de vous dire que pour moi, c’est le bonheur total !». «Je me suis amusé et c’est ça l’important. Jean-François nous a approché pour une bonne cause et c’était le combo parfait, alors qu’on s’est amusé et que les nostalgiques en ont eu pour leur argent. Dans notre gang, il y a des gars qui n’ont pas joué depuis un petit bout. On a pratiqué deux fois et on s’est donné à fond. Les gars qui portaient les chandails de l’autre côté étaient vraiment très talentueux», a dit l’animateur de radio Louis Cournoyer.

Les sourires étaient nombreux dans le vestiaire des Étoiles de Shawinigan, qui ont emprunté le vestiaire des Cataractes pour l’occasion. «Ça a été une belle expérience et disons que c’était assez impressionnant au début. Ça a été plaisant de côtoyer nos idoles de jeunesse. Patrice Brisebois nous a impressionnés par son jeu de passes et Steve Bégin est très difficile à contrer à un contre un. Même Sergio Momesso a une bonne vision, même s’il a ralenti avec les années», a mentionné Pierre-Yves Rousselle de Desjardins. «Ça a été super. Tout le monde s’est amusé et les partisans ont eu du plaisir. Ça a été une belle expérience, même si ça a été très difficile. Ce n’est pas du tout le même calibre de jeu que nos ligues, mais ça a été plaisant», a rajouté Marc Ménard, président d’honneur de l’événement.

Le mot de la fin revient à l’organisateur Jean-François Daneault. «C’est un rêve de jeunesse que j’ai réalisé, mais tout le crédit revient aux bénévoles pour le succès de cet événement. Le comité organisateur a travaillé fort et c’est grâce à eux que le projet a fonctionné de la sorte», a-t-il affirmé.