Avez-vous vu une perdrix grise?
Le ministère des Ressources naturelles et de la Faune (MRNF) sollicite de nouveau la collaboration des citoyens pour recueillir des données sur la perdrix grise.
Les observations de citoyens sont très utiles puisque les spécialistes ne disposent que de peu d’information concernant la répartition et l’abondance de cette espèce inscrite sur la liste des gibiers du Québec.
Selon les données des réseaux de suivi ornithologique, la population de perdrix grise est en baisse dans la plaine agricole du Saint-Laurent. Cet appel, lancé par le MRNF en collaboration avec l’Union des producteurs agricoles et la Fédération des producteurs de bovins du Québec, s’inscrit dans les mesures entreprises en vue d’acquérir des connaissances plus précises sur la répartition et l’abondance de cette espèce.
La perdrix grise pèse environ 400 grammes, mesure 30 centimètres de hauteur et peut présenter des teintes orangées. Le mâle et la femelle se ressemblent. Le mâle a une tache marron en forme de fer à cheval sur le ventre, alors que, chez la femelle, cette tache est absente ou peu marquée.
Au printemps et au cours de l’été, les perdrix se trouvent surtout dans les champs cultivés ou en friche et le long des boisés, des cours d’eau ou des chemins. De juillet à avril, elles se tiennent souvent en groupe de deux à vingt-cinq individus ou plus. Pendant la période hivernale, elles peuvent s’enfouir complètement dans la neige durant la nuit pour se protéger du froid. Fréquemment observée en milieu agricole, cette espèce se tient souvent à proximité de sources d’alimentation comme les silos à grains et les amas de fumier.
Les citoyens qui aperçoivent une perdrix grise entre le 1er octobre et le 31 mai sont invités à noter la date et l’endroit, puis à inscrire leurs observations sur le formulaire prévu à cette fin à l’adresse suivante: www.mrnf.gouv.qc.ca/faune/formulaires/observations-perdrix.htm.
Un prix de participation d’une valeur approximative de 100$ sera tiré en juin 2011 parmi toutes les personnes qui auront fait un signalement. En participant à cette cueillette de données, les citoyens ont le privilège de contribuer à la préservation des espèces fauniques du Québec.