Bilan des joueurs des Cats : ce qu’ils ont dit…

HOCKEY.  Les joueurs des Cataractes ont passé pour une dernière fois de la saison au Centre Gervais auto mercredi afin de cueillir leurs effets personnels et pour de rencontrer l’entraîneur Daniel Renaud et le directeur général Martin Mondou. Voici les propos recueillis par l’Hebdo avec différents joueurs au cours de la matinée.

Pierrick Dubé : « Ça fait un petit quelque chose de quitter l’aréna et de quitter les gars. On a vécu beaucoup de moments ensemble depuis Noël et je pense qu’on peut être fier de nous. On avait un groupe de gars assez spécial cette année. Pour gagner un championnat, ça prend un groupe soudé qui avance tout dans la même direction. C’est un deuil à faire pour moi dans le junior. Je suis rentré dans le junior, j’étais un petit enfant de 15 ans. Au midget AAA, tu es encore chez papa maman et tu t’en vas en pension. J’ai encore le souvenir de ça. Les joueurs de 20 ans me disaient de m’amuser parce que ça passe vite, et en ce moment je me rends compte que c’est terminé, ils avaient raison. C’est le premier message qu’on passe aux jeunes. Profitez-en, vous avez gagné cette année et vous êtes chanceux. J’ai beaucoup d’options pour l’an prochain, mais je veux profiter d’une semaine de vacances. Je vais rejoindre ma mère en France. Je reviens ensuite le 9 juillet pour être prêt à toutes éventualités pour les camps de la LNH. »

 

Antoine Coulombe : « C’est certain que ça me fait de quoi. Ça fait 4 ans que je suis ici, j’ai été repêché dans cet aréna par les Cataractes. On va voir ce qui va arriver. Ç’a été la plus belle saison de ma vie cette année. Les 23 gars dans chambre, c’était 23 gars qui se battaient les uns pour les autres chaque soir. On pouvait compter sur chaque gars. C’était assez fou comme saison. En décembre, je ne pensais pas être assis ici un 29 juin. On a toujours été négligés après la première ronde. Maintenant, je vais prendre du temps pour relaxer. »

 

Charles-Antoine Lavallée : « Ç’a été une saison exceptionnelle avec une première coupe en 53 ans. C’est un exploit pour l’équipe, pour l’organisation, pour la ville, pour tout le monde. Dans la rencontre avec Martin (Mondou), je lui ai dit que j’étais content de moi personnellement. J’ai été constant toute l’année. Depuis qu’il a été me chercher à 17 ans, je trouve que j’ai eu une bonne progression. Il m’a parlé des plans pour l’an prochain, mais ça demeure incertain. J’ai eu des bons moments ici, mais je ne veux pas trop m’en faire en me disant que c’est peut-être la dernière fois que je quitte le vestiaire. »

 

Charles Beaudoin : « C’est la fin d’un chapitre. Avec l’année qu’on a eue, c’est triste de voir des gars partir. On voudrait que ça dure une éternité. Je suis reconnaissant pour tout le monde ici. Je vais revenir à 20 ans, je ne sais pas où, et j’ai bien hâte de voir pour ma nouvelle aventure. Ça fait un pincement au cœur, ça fait 4 ans que je suis ici. J’ai passé par tous les bas et les hauts du hockey junior, mais finir en gagnant c’est la meilleure chose que je pouvais demander. Le tournoi de la Coupe Memorial, il faut que tu gagnes 4 games, on en a gagné 13 pour gagner un tournoi cette année. On a été un tir d’aller en finale, c’est triste, mais c’est la vie. C’était vraiment professionnel comme encadrement. C’était une expérience et c’était vraiment trippant. »

 

William Veillette : « C’est émotif, il y a des gars qui partent. Ça me fait de quoi parce qu’avec certains, on a starté cette équipe-là il y a 4 ans. On est tous contents de finir de cette façon en ayant gagné la coupe du Président. C’est de la joie avec de la tristesse. J’ai une belle moitié de saison avant Noël, après il y a eu des blessures, ça n’a pas aidé. Le coaching staff est content de la façon dont j’ai rebondi en séries et au tournoi de la Coupe Memorial. Je suis vraiment fier de ce côté, et on regarde de l’avant pour l’année prochaine. Une chose que je retiens cette année, de profiter du moment présent, chaque jour, chaque game, chaque shift, ça passe tellement vite. Je vois des gars pleurer parce que c’est leur dernière journée junior. Ça passe plus vite qu’on pense et c’est dans la vie de tous les jours, pas juste au hockey. Je vais avoir des objectifs personnels à accomplir l’an prochain. Je veux surtout aider les jeunes qui vont bâtir pour la suite. Les jeunes ne réalisent pas la chance qu’ils ont eu à leur première année de gagner la coupe et d’aller au tournoi de la Coupe Memorial. »

 

Zachary Massicotte :  » Je suis triste, c’est la fin de mon parcours junior, mais en même temps je suis fier de ce qu’on a accompli cette saison. Si tu m’avais dit au début de l’année qu’on gagnerait la coupe, je l’aurais pris. C’est certain que ce n’est pas facile de finir comme ça, mais on doit être fier de nous. C’est spécial une année comme ça pour moi qui suis de la région. Je venais souvent voir les Catarctes quand j’étais jeune, et d’avoir joué pour eux et de remporter la première coupe de l’histoire de l’équipe, je vais m’en rappeler toute ma vie. C’était la plus belle saison de ma carrière. Il y a de bonnes chances que la coupe soit à Mont-Carmel cet été, j’ai hâte de fêter ça avec mes proches. J’aimerais aller au niveau professionnel pour la suite de ma carrière, si ça ne fonctionne pas je vais aller au niveau universitaire avec les Patriotes. »

 

Jordan Tourigny : « On a augmenté notre expérience de beaucoup en allant à la Coupe Memorial, et c’est des sentiments qu’on veut ressentir chaque année. On va tout donner pour ressentir ces émotions encore. On a vu une grosse différence avec Mavrik quand il est revenu du Championnat du monde junior. Il n’avait pas besoin de parler, on faisait juste le regarder et on comprenait le message. Je ne pouvais pas demander mieux de tomber dans une équipe gagnante à mon année recrue. »

 

Isaac Ménard : « C’est un feeling incroyable de jouer à la Coupe Memorial. Tu joues contre les meilleures équipes au Canada, tu n’as pas le choix de lever le niveau de ta game. Tu vois que c’est du hockey de séries et c’est le fun à jouer. On avait tous un but quand on venait ici et c’était de lever la coupe. Chaque jour, nos vétérans voulaient rendre les autres meilleurs. Mavrik est toujours professionnel, il est toujours sur la coche, et il donne toujours l’exemple. À cause qu’on est dans le moment, on ne le réalise pas. Il y a plein de gars qui rêvent de ça et qui ne vivront pas ça dans leur carrière junior. Que ça arrive à 16-17, on ne pouvait pas demander mieux. » 

 

Angus Booth : « On a vu comment les plus vieux se sont comportés et on peut ramener ça avec nous et agir de la même façon parce qu’ils ont fait une très bonne job. Je suis excité avec ce qui s’en vient pour le repêchage de la LNH. Je n’y pensais pas trop avant que ce soit fini pour nous, mais là je pense à ça un peu et j’ai hâte. Mav (Bourque) c’est un pro. Il était un modèle pour les jeunes et aussi pour les plus vieux. On peut prendre exemple sur lui. On ne peut pas encore réaliser complètement l’expérience qu’on a pu avoir. Dans une couple d’années, on va comprendre qu’on a été chanceux. »