Bourque et Bourgault déjà jumelés ensemble

HOCKEY.  Si Mavrik Bourque a vécu une vive déception l’année dernière en étant retranché à la toute fin du camp d’entraînement d’Équipe Canada junior, le scénario a été fort différent cette année alors que le capitaine des Cataractes et l’attaquant Xavier Bourgault ont été confirmés dans l’équipe seulement après quelques jours au camp de l’équipe nationale junior.

Équipe Canada se prépare maintenant pour le tournoi qui débutera le 26 décembre et le premier adversaire des Canadiens sera la République tchèque.

« C’est un sentiment incroyable de faire partie d’Équipe Canada. Depuis que tu es jeune, chaque année, tu regardes le tournoi et ça te fait rêver quand tu te couches le soir. D’avoir passé si proche l’an passé et finalement d’y arriver cette année, je suis sans mot. Ça m’a même pris un gros deux jours de descendre de mon nuage. Je ne peux pas être plus heureux que ça présentement », commente le capitaine des Cats Mavrik Bourque.

Bourque affirme que l’environnement de l’équipe nationale n’est pas comparable avec ce qu’il peut vivre avec les Cats. « Ce n’est pas comparable. On est traité comme des pros. On est dans des installations incroyables, autant les entraîneurs, les physiothérapeutes, ils ne sont pas à leur premier rodéo. On est gâté en recevant des cadeaux. Au bout de la ligne, tout ce qu’on a à faire c’est de performer, on n’a pas besoin de s’occuper de rien. »

Bourque et Bourgault ont été jumelés rapidement ensemble au sein d’un même trio. Les deux Cataractes ont même eu des répétitions ensemble sur l’avantage numérique. « Ils ont l’air de vouloir nous utiliser ensemble. C’est sûr que c’est le fun parce qu’on a déjà une chimie ensemble. On va essayer de bâtir là-dessus. »

Le premier choix des Oilers d’Edmonton Xavier Bourgault a réussi à se tailler une place à sa première opportunité. « C’était quand même stressant, mais le camp s’est très bien passé. Mes deux matchs ont bien été et les pratiques aussi. C’était des moments stressants jusqu’à la sélection finale, mais c’est vraiment des beaux moments maintenant et je vais m’en souvenir longtemps. On est vraiment bien traité par Hockey Canada, on ne manque de rien. Tout est sur la coche, on a toujours des buffets pour la nourriture. C’est le top. »

Bourgault affirme s’être servi de sa vitesse pour impressionner les entraîneurs. « Je ne me suis pas laissé impressionner, et en utilisant ma vitesse, je crois que ça me donnait de bonnes chances de faire l’équipe. »

Bien entendu, Xavier est heureux d’évoluer avec son coéquipier Mavrik. « Ça fait quatre ans qu’on joue ensemble. De se retrouver ici avec Équipe Canada c’est encore plus spécial avec un visage familier et d’avoir la chance de pratiquer avec Mavrik pour probablement jouer ensemble, c’est vraiment le fun! »