« Ça me donne des frissons chaque fois que j’y pense! »

HOCKEY.  L’attaquant des Cataractes Michael Chaput se souvient de la conquête de la Coupe Memorial comme si c’était hier. Chaput s’était illustré comme meilleur pointeur lors du tournoi avec une récolte de 5 buts et 7 passes pour 12 points en 6 matchs, ce qui lui avait permis de recevoir le trophée Ed Chynoweth du meilleur buteur et le trophée Stafford Smythe du meilleur joueur du tournoi.

« La finale c’est sûrement le souvenir le plus marquant de tout ce qui s’était passé dans le mois à la suite de notre élimination en séries. Mais avec le recul, notre camp à l’interne de plus d’un mois a marqué aussi pas mal tous les joueurs. Ça n’a pas été facile, mais ç’a été bon pour la chimie d’équipe et ça nous a préparé pour ce qui nous attendait », lance d’entrée de jeu Michael Chaput. 

En 2012, il s’agissait de la dernière année junior du #62 des Cats, et Chaput admet que l’élimination en deuxième ronde contre les Saguenéens a été difficile à avaler. « Quand on a été éliminé, ç’a été dur pour tout le monde parce qu’on se voyait en finale pour compétitionner pour la coupe du Président. Encore aujourd’hui, c’est difficile de dire ce qui s’est passé. Heureusement qu’on avait une deuxième chance de se racheter et c’est ce qu’on a fait. »

Acculés au pied du mur dans le tournoi, les Cats devaient vaincre les trois champions de ligue successivement pour accéder aux grands honneurs. « Le mois de préparation qu’on a eu nous a permis d’être préparés. On a joué 3 matchs en trois soirs, et avec la finale, ça faisait 4 matchs en 5 jours. Le staff avait fait un excellent travail pour nous garder en forme et nous préparer pour ça. Si on n’avait pas travaillé comme on a fait, je ne pense pas qu’on aurait été capable de jouer à ce niveau-là. On avait la confiance d’être capable de travailler plus que les autres équipes et c’est ça qui a fait la différence. »

Comment Michael a-t-il vécu son tournoi, tout en étant récompensé avec deux honneurs individuels? « Dès la première game, ç’a bien commencé pour moi, même si on a perdu. On a joué un bon match en équipe et ça nous a donné confiance après le long arrêt. Honnêtement, la confiance a monté d’un cran après le match. On n’était pas aussi rouillé qu’on pensait qu’on allait l’être. Ça fait boule de neige pendant le tournoi pour la confiance, ç’a juste continué de monter. Ç’a été la même chose pour moi, mais c’est grâce à mes compagnons de ligne Kabanov et Zlobin si j’ai eu un si bon tournoi. »

Les festivités entourant la conquête du championnat canadien resteront gravées à jamais dans les mémoires. « Chaque fois que j’y pense, ça me ramène comme si c’était hier même si ça fait 10 ans de ça. Ça me donne des frissons chaque fois que j’y pense! Les partys, les festivités, tous les fans qui nous ont supportés et qui étaient là à la parade, c’était comme si c’était un long film qui n’avait pas de fin, et on ne voulait pas que ça finisse aussi. Tous les gars vont se rappeler de ça toute leur vie! »

Sa carrière professionnelle

De tous les joueurs des cataractes en 2012, Chaput arrive au deuxième rang pour le plus grand nombre de matchs dans la LNH avec 182 matchs, 17 matchs derrière Frédérick Gaudreau. Depuis 2013, l’attaquant de L’Île-Bizard a fait la navette entre la LNH et la Ligue américaine de hockey (LAH). En 57 rencontres avec les Penguins de Wilkes-Barre/Scranton, il a obtenu 12 buts, 21 passes pour 33 points.

« La saison a quand même bien été. La première moitié, je trouve que j’ai été moyen, et j’ai eu des blessures, alors ç’a été dur. Mais la deuxième moitié, j’ai élevé mon jeu et j’étais plus en forme avec moins de bobos. On a eu du chemin à faire pour rentrer en séries, mais on s’est levé pour faire les séries. »