Cataractes: Six chances de gagner la loterie

LHJMQ. Les Sea Dogs de Saint John ont pris le dernier rang du Circuit Courteau, ce qui les place à la meilleure des positions pour remporter la loterie du prochain repêchage (9 boules / 43% des chances). Les Cataractes auront quant à eux 6 boules parmi les 21 dans le boulier, ce qui les place à 28% de chances.

Rappelons que Shawinigan sera au centre des festivités commémorant le 50e anniversaire de la Ligue de hockey junior majeur de Québec (LHJMQ) en 2018-2019 alors qu’y seront présenté le repêchage en juin 2018 et un match extérieur probablement en janvier 2019.

L’organisation shawiniganaise ne dirait pas non à l’idée de monter sur la scène avant tout le monde.

Ce sera la deuxième fois seulement que Shawinigan accueille les assises de la LHJMQ.

«Nous avions déjà accueilli ce grand rendez-vous en 2000 alors que l’équipe appartenait encore à la ville. Pour notre groupe d’actionnaire, ce sera une première», a commenté Marc Ménard, actionnaire du club et directeur des événements de l’équipe.

«On a déjà organisé le tournoi de la Coupe Memorial Mastercard et la Classique hivernale. On pourra donc compter sur l’expérience de certaines personnes qui figuraient sur ces comités. C’est une expérience précieuse!»

S’inspirer des Sea Dogs

Lors des assises 2017 à Saint John l’été dernier, la délégation des Cataractes ne se limitait d’ailleurs pas aux recruteurs et à la direction de l’équipe. Outre Marc Ménard, Dominic Cossette, un actionnaire qui s’implique régulièrement dans l’organisation d’événements, était aussi du voyage.

«On vient ici pour prendre des notes. Avant d’organiser le tournoi de la Coupe Memorial 2012, on s’est rendu à Mississauga. Chaque matin, on assistait à leur réunion quotidienne. On voyait ce qui allait bien et ce qui allait mal. Ça nous a permis de prendre certaines mesures pour éviter de répéter ce qui s’est moins bien passé. C’est la même chose ici», avait-il expliqué.

Au terme de leur visite, les deux actionnaires ont dressé un constat.

«Je réalise qu’on aura besoin de beaucoup de bénévoles… particulièrement pour le transport», mentionne Dominic Cossette. «Nos hôtels ne sont pas aussi rapprochés qu’ici et il faudra trouver une façon de rendre notre système de navette très efficace. On pourrait, notamment, louer des minibus pour permettre aux différents acteurs d’une équipe d’embarquer tous ensemble.»

L’événement attirera plusieurs milliers de visiteurs en Mauricie.

«Pour Shawinigan, ce sera extraordinaire. Les hôtels seront pleins… et pas seulement à Shawinigan. Entre 800 et 1000 chambres seront nécessaires. Certaines villes qui ont accueilli l’événement en ont estimé les retombées économiques à près d’un million et demi de dollars», avait ajouté Marc Ménard.

Classique hivernale: prise 2

L’autre fait marquant soulignant les 50 ans de la franchise à Shawinigan sera sans contredit la présentation d’une nouvelle classique hivernale, probablement au début de l’année 2019. Tous les amateurs se rappellent des deux matchs extérieurs présentés par les Cataractes en janvier 2015 alors que plus de 13 000 spectateurs s’étaient entassés dans les grandes estrades de Saint-Tite.

«C’est sans contredit l’un des plus beaux succès de l’histoire de notre organisation; avec le tournoi de la Coupe Memorial 2012. C’était un bon risque pour les actionnaires, mais jamais on ne regrettera ce week-end, malgré tout le travail et le stress qui venait avec son organisation», raconte le président de l’équipe, Roger Lavergne.

En fait, l’expérience a été si grisante que c’est à la suite de ce succès qu’il a accepté la présidence de l’équipe. «J’étais actionnaire de l’équipe et ce week-end m’a convaincu de bonifier mon implication. Je me souviens qu’après le match, plusieurs partisans ne voulaient plus partir. Ils dansaient dans le stationnement et avaient beaucoup de plaisir. C’était la plus belle récompense pour nous, car la semaine n’avait pas été de tout repos.»

Un risque important 

Premièrement, il y avait la météo. Dans les jours précédents, le match, le mercure oscillaient sous les -30 degrés. Il faisait si froid qu’il devenait difficile d’entretenir une glace de qualité. Tout est heureusement rentré dans l’ordre la veille du match, alors qu’une température douce et de gros flocons sont venus combler les partisans.

Il y avait aussi le risque financier. Les actionnaires des Cataractes ont dû allonger quelques centaines de milliers de dollars pour rendre l’événement possible. «Il n’y a pas que le match! Pour notre part, on a investi autant dans le spectacle hors glace que sur la surface de jeu elle-même. Les fêtes d’avant-match, les spectacles de musique, les cracheurs de feu et les bars extérieurs… c’est ce qui a fait le succès de notre événement. C’était prenant, mais ça valait le coût», de conclure Roger Lavergne.

Un peu d’histoire…

De 1969 à aujourd’hui, 26 franchises ont été créées. Certaines sont disparues, d’autres ont déménagé, mais une seule d’entre elles rayonne toutefois depuis les touts débuts: les Cataractes de Shawinigan.

Lors du lancement du circuit en 1969, les Bruins de Shawinigan se disputaient les honneurs avec dix autres clubs: les Royals de Cornwall, les Rangers de Drummondville, les Saints de Laval, les Remparts de Québec, le National de Rosemont, les Castors de Sherbrooke, les Éperviers de Sorel, les Alouettes de St-Jérôme, les Ducs de Trois-Rivières et les Maple Leafs de Verdun. (JC/ Source : www.lhjmq.qc.ca)