Les partisans au cœur de la tradition

CATARACTES. Sans les fidèles partisans, les Cataractes de Shawinigan n’auraient pas atteint leurs noces d’or cette saison. Autant dans la victoire que la défaite, les amateurs de hockey ont rempli l’ancien aréna Jacques-Plante, et ils continuent d’être présents au Centre Gervais auto. L’Hebdo a rencontré un vrai passionné; Mario Gervais a manqué seulement six parties locales depuis 1984, alors qu’il avait 16 ans.

«C’est à l’âge de 14 ans que j’ai commencé à suivre les Cataractes, raconte le partisan âgé aujourd’hui de 51 ans. Je n’avais pas mes billets de saison, mais j’étais là chaque vendredi soir. C’est en 1984 quand j’avais 16 ans, et mon permis de conduire pour pouvoir me déplacer aux matchs que j’ai eu mes billets de saison. Depuis ce temps-là, j’ai manqué 6 matchs en incluant les séries et les matchs de la Coupe Memorial.»

En plus des matchs locaux, M. Gervais se déplace fréquemment à l’extérieur pour voir ses Cats sur la route. «J’ai déjà fait un aller-retour à Val-d’Or pour voir une game

Son père Réjean Gervais s’est occupé du hockey mineur à Saint-Boniface pendant de nombreuses années, et c’est grâce à lui si Mario a développé sa passion pour le hockey. «J’ai commencé à aimer le hockey junior des Cataractes à cause de Denis Houde, qui était lui aussi de Saint-Boniface. C’est le premier joueur qui m’a attiré pour commencer à suivre le hockey junior.»

D’ailleurs, ses parents ont aussi leur billet de saison, mais le fils avoue qu’il est plus maniaque comparativement à ses parents.

Le passionné a encore un pincement au cœur en pensant à l’ancien aréna Jacques-Plante. «C’était épouvantable l’ambiance qu’il pouvait y avoir là! C’était vraiment impressionnant. On dirait qu’on était avec les joueurs tellement qu’on était proche. Les partisans et les joueurs étaient impliqués ensemble et ça faisait toute une chimie. En plus, ça brassait pas mal plus dans ce temps-là et on sait comment ça réagit dans les estrades quand il y a une bataille. Quand le club a quitté l’aréna Jacques-Plante, ça m’a fait un pincement au cœur.»

M. Gervais avoue toutefois qu’il adore le Centre Gervais Auto avec toutes les facilités qu’il peut y avoir. «Parmi les petits amphithéâtres de la ligue, c’est le plus beau!»

Sans hésitation, le plus beau moment pour ce partisan passionné a été la conquête de la Coupe Memorial par les Cats en 2012. «De se faire battre rapidement dans les séries, puis finalement de voir les Cats remporter la coupe, c’est incroyable les frissons qu’on a pu avoir.»

Quels ont été les joueurs favoris de M. Gervais depuis qu’il suit la plus vieille concession du circuit Courteau? «J’ai bien aimé Patrice Lefebvre, Stéphane Lebeau et Jason Pominville à l’aréna Jacques-Plante, et Anthony Beauvillier, Samuel Girard et Michaël Bournival pour l’ère du Centre Gervais Auto. Mais mon joueur le plus spectaculaire, c’est Patrice Lefebvre. C’est incroyable tous les records qu’il a eus avec sa petite taille.»

Pourquoi Mario Gervais revient-il année après année et qu’il prend ses billets de saison? «Je vois les petits gars comme mes enfants. On s’attache à notre équipe. Je ne manque rien, les activités et tout, même le camp d’entraînement.»

Le partisan fait aussi l’éloge de Martin Mondou, qu’il considère comme étant le meilleur directeur général des Cataractes. Et Denis Francoeur a été le meilleur entraîneur de la concession selon lui.