«C’est un beau défi à relever» -Roxanne Pellerin

GRAND DÉFI PIERRE LAVOIE. Les écoles secondaires Val-Mauricie et du Rocher prendront part au Grand défi Pierre Lavoie au secondaire en fin de semaine, alors que les élèves devront franchir la distance Québec-Montréal à relais en 24h.

Au sein de la Commission scolaire de l’Énergie, seules les écoles Val-Mauricie et du Rocher seront du Grand défi Pierre Lavoie au secondaire. Les participants sauteront dans leur autobus samedi vers 4h du matin pour arriver à la Place de l’Assemblée nationale à Québec vers 6h35. Les cent écoles qui seront de l’aventure commenceront leur course vers 8h en direction du Vieux-Port de Montréal.

Les jeunes emprunteront la route 138 et passeront à Sainte-Anne-de-la-Pérade (15h25) et Trois-Rivières (19h15) samedi, avant de repartir de l’Université du Québec à Trois-Rivières vers minuit pour prendre le pont Laviolette et se rendre jusqu’à la route 132. Les participants passeront à Nicolet vers 2h du matin.

L’année dernière, les écoles Val-Mauricie et du Rocher ont pris part au défi pour la première fois. «L’activité a connu un meilleur engouement cette année, car il était connu des élèves. Ça se battait à mon bureau pour avoir une place. Nous avons accepté tout le monde et y avons été avec les présences. Ça a permis à tout le monde d’adopter un mode de vie sain. Si c’était juste de nous, nous amènerions au moins quarante élèves à Québec samedi», a raconté la responsable Cynthia Boucher, qui a n’a pu confirmer une place qu’à trente jeunes.

L’équipe d’enseignants aura plus d’expérience pour maximiser la course de ses élèves. «Nous avons pris des trucs avec l’an dernier. Nous savons comment mieux placer les jeunes dans l’autobus pour qu’ils se reposent et que les relais se déroulent rapidement. Nous avons plus d’outils pour l’hydratation, la récupération, l’alimentation, etc. Nous serons plus rigoureux cette année et nous allons mettre beaucoup de vie dans l’autobus. Nous voulons que ce soit quelque chose de mémorable et qu’ils en parlent à leurs amis», a expliqué la technicienne en sport.

Un défi de taille

Pour pouvoir faire partie de l’équipe représentant Val-Mauricie au Grand défi Pierre Lavoie, les élèves ont dû prendre part à trois entraînements par semaine depuis le mois de janvier. «Au début, nous nous sommes inscrites parce que nous pensions que ça allait être le fun. C’est un beau défi à relever et même si ça ne nous tente pas toujours d’aller aux entraînements, nous y allons et c’est fait», a raconté Roxanne Pellerin.

Son amie Sarah Boisvert a adopté un mode de vie plus actif grâce au défi. «Au début, c’était difficile, mais je me sens mieux. J’ai amélioré mon temps à la course. Ce qui me stress le plus et d’être incapable de dormir une fois dans l’autobus», a-t-elle laissé tomber. Mentionnons que la majorité des participants ne font pas partie du programme des Montagnards de Val-Mauricie.