Classique de canots: une rencontre avec l’ACCQ en octobre

Les organisateurs de la Classique internationale de canots de la Mauricie rencontreront l’Association des coureurs en canot de la Mauricie (ACCQ) au mois d’octobre, afin de discuter du volet compétition.

C’est maintenant officiel: les canotiers obtiendront une rencontre avec la Classique internationale de canots de la Mauricie dans un mois. «Il n’y a pas de date arrêtée, mais nous avons prévu une rencontre en octobre. Nous avons déjà rencontré Yves Proulx avant la Classique de canots, avec qui nous avons discuté de différents points. Nous l’avons sécurisé concernant la sécurité de la 80e Classique de canots et certaines idées ont été avancées en vue de la prochaine Classique. Ça a vraiment été plaisant et nous avons eu de bons échanges. L’ouverture était très grande des deux côtés et nous étions à livre ouvert. M. Proulx nous a apporté de bonnes idées et on lui a expliqué vers où on s’en allait. Je vois ça d’un bon œil et le fait d’avoir une rencontre un mois après la compétition, je crois que c’est de bon augure», a lancé Jacques St-Pierre, président de la Classique.

Le président de l’ACCQ, Yves Proulx, voit d’un bon œil cette rencontre. «Nous avons eu une rencontre trois semaines avant la Classique de canots, où il a été convenu qu’on se rencontrerait à nouveau en octobre. C’est la première fois depuis longtemps qu’on va pouvoir discuter. Je leur ai expliqué que ce n’était pas à leur avantage de ne pas consulter les canotiers. Non pas que nous allions boycotter la compétition, mais avec 85 membres actifs en plus de canotiers provenant des États-Unis, on peut leur amener de bonnes idées».

Des points à discuter

Plusieurs points seront mis sur table lors de cette rencontre. «On va discuter de la sécurité des canotiers, de la relève, de ce qui est souhaitable, ainsi de ce qui a bien et moins bien fonctionné lors de la 80e édition de la Classique de canots. On a plusieurs jeunes comme Samuel Frigon, Guillaume Blais, Mathieu Pellerin, Christophe Proulx et compagnie, tandis qu’aux États-Unis, ils ont une vingtaine de jeunes canotiers. Il y a une bonne relève en place et il faut essayer de cultiver et faire grandir ça», a expliqué Yves Proulx.

L’ensemble des membres de l’ACCQ sont au courant de cette réunion avec la Classique de canots. «Ça semble être positif. Tous les membres ont reçu le document chez eux et nous en sommes à trouver les adresses des autres canotiers ayant pris part à la Classique. La compétition doit être au goût du jour et se revamper. Les jeunes sont sur leur ordinateur et leur téléphone intelligent et c’est eux qui représentent la relève».

Le canotier Yves Proulx croit que des cliniques pourraient aider les gens intéressés à prendre part à la compétition. «Le canot représente un sport où tu apprends une nouvelle technique. C’est un travail d’équipe et le fond de l’eau bouge. Ce sont des choses qu’on doit expliquer aux canotiers, afin qu’ils ne fassent pas toujours les mêmes erreurs à l’entraînement. J’ai vu une équipe s’entraîner 80h, mais qui ne savait pas qu’elle devait balancer son embarcation», a-t-il mentionné.

Main dans la main ?

Même s’il ne veut éviter de s’emballer à la venue de cette rencontre, le président de l’ACCQ croit que les organisateurs de la Classique de canots ont cette volonté de travailler de concert avec les canotiers pour les années à venir. «Les personnes que j’ai rencontrées semblent dynamiques et intéressées. Elles veulent que les guerres cessent entre le conseil d’administration et les canotiers, qu’ils veulent comme partenaires. Au final, c’est eux qui font l’événement».

Le poste de directeur de course pourrait appartenir à un canotier l’an prochain. «Nous avons eu des discussions pour le poste et va leur soumettre de noms pour 2014. Cette personne sera le directeur ou un conseiller. Ça passe par quelqu’un qui a vécu la Classique de canots plusieurs fois et qui connait bien la réalité des ravitaillements», a affirmé Yves Proulx.