Claude Boucher et sa rondelle chanceuse

HOCKEY.  Celui qui est à la description des parties locales des Cataractes de Shawinigan au micro du 106,9 FM Claude Boucher détient une tradition bien à lui lorsqu’il se trouve sur la galerie de la presse pour décrire une rencontre. Contrairement au collègue Steve Turcotte qui analyse le jeu d’une façon toujours calme, le collègue Claude Boucher bouge constamment et une certaine rondelle le tient sur le qui-vive.

Voilà maintenant 4 ou 5 saisons que Claude Boucher jongle avec sa rondelle chanceuse à chaque partie locale des Cataractes. Elle a même fait le voyage l’an dernier à Saint John alors que la formation mauricienne participait à la Coupe Memorial.

« Je l’appelle ma rondelle chanceuse, et elle a commencé à être chanceuse l’an dernier même si ça faisait quelques saisons que je l’avais. C’est simplement parce que j’aime le feeling d’avoir quelque chose dans les mains pendant que je décris le match de hockey. C’est une façon de canaliser mon énergie. J’ai commencé ça il y a quelques années. »

Pendant la description, Claude lance sa rondelle dans les airs, il la manipule pratiquement en jonglant avec elle. « Je ne l’ai jamais échappé! Je fais attention! Quand je la lance dans les airs pendant un arrêt de jeu, je m’éloigne du bord de la galerie de presse pour ne pas qu’elle tombe en bas sur les spectateurs. Je l’ai déjà échappée sur la galerie de presse, mais jamais dans la foule. »

Et gare à celui qui veut lui prendre. Lorsqu’il prend des notes sur le match, il dépose sa rondelle. Un collègue dont on taira le nom a déjà tenté de lui prendre, mais sans succès, le collègue Claude conserve toujours un œil sur sa précieuse rondelle.