Daniel Renaud confiant à l’aube de la nouvelle saison

HOCKEY. En mai dernier, l’organisation shawiniganaise confirmait l’embauche de Daniel Renaud à titre de successeur de Claude Bouchard au poste d’entraîneur-chef. Coach Renaud se dit fébrile à l’idée d’amorcer la saison 2017-2018 derrière le banc des Cats.

Le nouveau pilote, natif de l’Outaouais, a donc quitté son poste d’adjoint qu’il tenait au côté de Philippe Boucher avec la formation des Remparts de Québec. Il aime déjà ce qu’il voit de son équipe.

«Honnêtement, nous avons connu un camp d’entraînement très satisfaisant. Beaucoup de joueurs faisant partie du noyau de l’équipe sont partis dans des camps professionnels alors il est trop tôt pour nous pour établir des objectifs en terme de classement. Ce qu’on demande aux joueurs depuis le début, c’est de compétitionner dans les pratiques, en gymnase et dans les matchs, et jusqu’à présent, les gars nous donnent un effort maximal», confie-t-il d’entrée de jeu.

Brandon Gignac et Vasily Glotov sont âgés de 20 ans et pourraient amorcer la saison dans la Ligue américaine de hockey (LAH), comparativement à Samuel Girard qui devra retourner dans les rangs juniors s’il n’est pas retenu par les Prédateurs de Nashville. Coach Renaud aime le nouveau défi qui l’attend et il est conscient du potentiel de sa formation.

«Je suis un gars croyant et si on fait de bonnes choses, nous aurons de bons résultats. Ce qu’on peut contrôler, c’est l’éthique de travail. On a expliqué aux gars que l’on peut vivre avec les erreurs pourvu qu’ils livrent l’effort maximum à tous les soirs», explique-t-il.

«Cette saison, nous avons 12 nouveaux visages alors il y a un bon travail d’intégration à faire. On travaille beaucoup sur l’esprit d’équipe pour avoir un groupe uni. Ça prend du temps et quelques évènements de groupe pour créer cette chimie.»

Être entraîneur d’une équipe de renom, et dans une ville reconnue comme étant un gros marché du hockey junior, amène-t-il une pression supplémentaire sur les épaules?

«Ça amène une pression le fun!», constate-t-il. «On fait ce métier-là pour vivre ces émotions-là, et pour vivre les hauts et les bas. On est pleinement conscient du marché que représente Shawinigan et des attentes également», ajoute-t-il.

«En même temps, tous compétiteurs veulent gagner. Tout le personnel hockey dans le bureau veut gagner et construire vers l’avant. La plus grosse erreur serait de voir trop loin. Aucun championnat ne s’est gagné en septembre à ce que je sache? Nous allons suivre le processus, mettre l’emphase sur notre façon de travailler et on va progresser à chaque jour.»

De son propre aveu, coach Renaud attend avec impatience le Jour J.

«J’ai hâte au 22 septembre! Je l’attends depuis longtemps. Ça fait quand même sept semaines que l’on travaille ensemble dans la même direction», conclut-il.