Début d’une nouvelle ère avec le duo Lajoie-Blais?

Ayant remporté les deux dernières Classiques internationales de canots de la Mauricie avec Mathieu Pellerin, Guillaume Blais fait maintenant équipe avec le redoutable Steve Lajoie pour la saison 2017 du canot long parcours.

Comme Mathieu Pellerin avait moins de temps pour ramer cette année et qu’il ne pouvait garantir à Guillaume qu’il allait faire la saison avec lui, le canotier s’est tourné vers nul autre que Steve Lajoie pour la saison 2017.

«Je ne savais pas si Steve avait un coéquipier, mais quand Mathieu me disait qu’il ne pouvait pas me garantir qu’il allait être de la compétition cette année, je me suis tout de suite tourné vers lui. En avril dernier, on a essayé de ramer ensemble pour voir si ça allait bien. Après 10-15 secondes sur l’eau, on savait que ça allait marcher», explique Guillaume Blais.

Après avoir remporté l’épreuve de Cooperstown, le duo a pris la décision de passer la saison ensemble et de participer à la triple couronne.

Steve Lajoie a fait la transition du derrière au devant du canot l’année dernière. «Il m’apprend tout ce qu’il y a à savoir sur un derrière de canot. En un an, j’ai pu apprendre énormément avec lui. Steve est une machine et un tacticien hors pair sur l’eau. Il m’a appris comment contrôler une course en étant devant», exprime le canotier de 31 ans de Saint-Boniface.

Toutefois, la remontée des jeunes Proulx et Frigon lors de la course du Michigan a envoyé un message à l’équipe Lajoie-Blais. «Notre objectif au Michigan était de prendre les devants avec notre erre d’aller. Notre plan marchait bien. Après 5 heures de courses, on avait pratiquement 7 minutes d’avance. On glissait bien, mais il faut croire que ce n’était pas assez. Quand on a vu les gars revenir, on a tenté de garder nos énergies. Au sprint, on donnait notre maximum, mais les gars avaient leur momentum et étaient sur l’adrénaline. Ils ont mérité la victoire. Mais quand tu goûtes à la victoire, la défaite est toujours plus amère», ajoute Guillaume Blais.

Pour la Classique de canots, la course se jouera sans doute au portage de Grand-Mère selon le canotier. «Le portage de Grand-Mère demeure toujours un tournant à la Classique. J’ai gagné deux fois avec Mathieu, et c’était grâce au portage de Grand-Mère. Si tu veux gagner l’étape de Shawinigan, il faut que tu coures. Steve a déjà gagné plusieurs fois en se sauvant lors des tours de bouées à La Tuque. C’est certain que si on voit une opportunité, on va la prendre.»