Défis du Parc: des participants fébriles

SPORT. À l’aube du jour J, les participants rencontrés par l’Hebdo au Salon Vélo Mag de Shawinigan étaient on-ne-peut-plus fébriles. 105 kilomètres de vélo ou duathlon, l’heure était aux derniers préparatifs pour les sportifs de partout en province.

Voici ce qu’ils avaient à dire:

Julie Roy, Trois-Rivières

«J’avais un vélo, mais pas d’ami avec qui en faire», résume la dame qui en sera à sa première expérience à l’épreuve du 105 km de vélo. «Avec l’Équipe féminine, je me suis fait plein d’amies avec qui en faire et, en plus, on s’améliore beaucoup et on est bien encadré!»

«Je me sens fébrile vraiment. Demain, par contre, c’est juste une journée. Le plus important c’est tout le cheminement qu’on a fait jusqu’ici. On espère cependant que ça ira bien demain», précise-t-elle.

Marie Cossette, Saint-Tite

«C’est ma deuxième participation! L’an dernier, j’ai fait le 105 km en vélo et j’ai trouvé ça très difficile. C’est exigeant physiquement, mais la cause y était aussi pour beaucoup. L’année dernière, on remettait les fonds pour le cancer et mon père en est décédé. C’était très émotif pour moi tout le long du parcours…»

«Cette fois, je veux me dépasser. J’ai opté pour le duathlon avec une amie de Mékinac et je veux le terminer. Ce n’est pas grave le temps: si je le fais en 4 heures, ce sera 4 heures», mentionne la mère de famille.

Nathalie Dionne, Rougemont

«Je suis encadreur (responsable de peloton) depuis deux ans. Je suis les filles depuis deux ans lors des entraînements, mais je suis aussi là depuis quatre ans, depuis la première mouture.»

«Je trouve ça beau de voir tout le monde progresser. Les femmes partent de peu ou pas en forme et font des progrès remarquables! De mon côté, ça m’oblige à rester en forme et à donner l’exemple à mes enfants qui feront cette année le 1km à la course dimanche», souligne Nathalie Dionne. D’ailleurs, Mme Dionne compte bien rester dans l’équipe pour au moins cinq ans, le temps que sa fille Ariane puisse joindre le Défi au vélo!

Nathalie Lincourt. Laval

«Je me suis laissée convaincre par mon Julie. Ensuite, j’ai décidé de m’inscrire aux Défis avec un groupe de femmes (Johanne Morasse et Marie-Luce Leclerc). C’est plaisant en groupe et on fait aussi d’autres compétitions comme Le Grand Défi Pierre Lavoie», indique avec enthousiasme la participante qui en sera à son baptême du Défi.

Suzanne Bélanger, Montréal

Double chapeau pour Mme Bélanger qui participe pour une première fois aux Défis, en plus de diriger l’Institut en santé mentale Douglas, qui se verra remettre les sous amassés par l’Équipe féminine.

«J’ai embarqué pour l’esprit de groupe et le fait que l’on réalise des choses qu’on ne croyait pas possibles», résume la dame. Elle parle de cette veille de défi comme d’une «saine et légère anxiété».

Pour ce qui est de la cause de la santé mentale, Mme Bélanger estime que cela touche tout le monde. «L’espoir passe par la recherche. La recherche fait beaucoup pour améliorer l’état des gens atteints et je pense que les gens l’ont compris», indique celle qui est à la tête d’un des instituts les mieux répertoriés en province.

Sur un objectif de 100 000$, ce sont déjà 95 000$ qui ont été amassés jusqu’ici. «Je pense bien qu’on arrivera à notre objectif!», conclut-elle.