Devenir Ironman en 365 jours, impossible?
TRIATHLON. Le triathlète Steeve Carpentier a décidé de relever un nouveau défi: entraîner dix athlètes de la région en vue du Ironman du Mont-Tremblant du 16 août 2015. Parviendront-ils à repousser leurs limites et compléter l’épreuve de 3.8km de nage, 180km de vélo et 42.2km de course?
Triathlète de renom en Mauricie, Steeve Carpentier a créé Le Mouvement Carpentier, un organisme sans but lucratif qui a comme objectif de guider les gens à travers la réalisation d’un défi sportif. «Ça fait plusieurs années que je suis entraîneur. J’ai aidé plusieurs personnes à se préparer pour un demi-marathon, mais je sentais que j’étais rendu à une étape où je devais transmettre mon expérience et ma passion à un autre niveau. Je ferai mon 10e Ironman au Mont-Tremblant et c’est comme ça que j’ai eu l’idée de prendre dix personnes qui complèteront un Ironman dans un an», a raconté l’athlète de Shawinigan-Sud.
Plusieurs personnes se sont manifestées suite à l’annonce du projet sur Facebook et c’est finalement Judy-Ann-Parke, Sarah Casaubon, Charlotte Caron, Marie-Claude Ayotte, Nathalie Hamel, Anthony Léveillé, Denis Isabelle, Martin Quessy, Denis Bouchard et Philippe Ayotte qui ont été retenus pour faire partie de l’équipe finale.
Certains n’ont jamais nagé ou fait de vélo de leur vie, mais le 16 août prochain, ils deviendront des hommes et femmes de fer. «Personnellement, je vais chercher beaucoup de motivation et d’inspiration à travers cette aventure. Je crois fortement que dans la vie, lorsque tu as un rêve et que tu travailles pour l’atteindre, tu peux réussir. Lorsque tu y mets tout ton cœur, tout est possible. Je suis confiant que le groupe que j’ai va réussir à traverser le fil d’arrivée en 17h», a affirmé Carpentier.
Au cours des 47 prochaines semaines, le groupe sera soumis à un entraînement rigoureux et nécessaire en vue de son défi. «Être un Ironman, c’est être capable de s’entraîner à travers le travail, la famille, etc. Mon objectif avec ce projet est que les dix participants terminent, que je réussisse à me classer pour Hawaï et créer un mouvement dans la région. Ces personnes auront un impact positif dans leur milieu. Lorsqu’ils traverseront la ligne d’arrivée, ils ne seront plus jamais les mêmes. Ils verront que ça va les aider dans plusieurs facettes de leur vie».