Dylan Labbé se plaît chez les professionnels

HOCKEY. Après trois ans à Shawinigan, le défenseur Dylan Labbé a amorcé ses débuts chez les professionnels avec le Wild de l’Iowa, club-école du Wild du Minnesota. TC Media l’a rejoint à son appartement, où il a pris le temps de discuter de sa nouvelle vie et de ses objectifs en vue des prochaines saisons.

Choix de 4e ronde (107e au total) du Wild du Minnesota en 2013, le jeune homme de St-Benjamin a bien paru à son deuxième camp professionnel. «Personnellement, ça a vraiment bien été. J’étais plus confiant et je savais à quoi m’attendre. J’ai eu la chance de jouer au Boot Camp à Québec quelques semaines avant le début du camp, ce qui m’a aidé. Je n’ai pas eu la chance de jouer en pré-saison. C’est sûr que ça m’a déçu un petit peu, mais j’ai fait partie des dernières coupures au camp».

Au cours de la saison morte, le numéro 16 a mis les bouchées doubles à l’entraînement pour atteindre le cap des 205lbs. «J’ai pris une dizaine de livres cet été. Je savais que j’allais me retrouver contre des hommes. J’ai amélioré mon jeu physique. J’ai deux combats en 14 parties. Lorsque c’est le bon temps d’y aller, j’y vais. Comme professionnel, tu es payé et tu ne peux pas niaiser. Il y a toujours quelqu’un prêt à prendre ta place. Tu dois essayer de t’améliorer à chaque entraînement», a-t-il affirmé.

Même s’il a obtenu plusieurs chances de s’inscrire à la feuille de pointage, Labbé est toujours à la recherche de son premier point de la saison. Malgré tout, il adore sa nouvelle vie aux États-Unis. «J’adore ça. Je suis en appartement, je joue au hockey et je fais mes petites affaires. Je m’ennuie de la Beauce et une chance que ma copine est ici avec moi, car j’ai souvent le goût de parler en français. Je vis un peu le rêve, car je vois des gars se faire rappeler par le Wild. Je me dis que si je joue bien, un jour ce sera à mon tour. J’aimerais avoir cette chance au cours de mes trois années de contrat. Selon moi, ce qui me manque pour aller en haut, c’est de l’expérience. Certains disent que c’est plus facile que dans la Ligue américaine».

Les Cataractes jusqu’au bout?

L’ancien-Cats est-il surpris de voir la troupe de Martin Bernard aussi haut au classement général? «Pas du tout. Tu ne peux jamais savoir si l’équipe gagnera les grands honneurs, mais disons que ça ne me surprendrait pas. J’envoie des messages à plusieurs gars avec qui j’ai gardé contact dans le vestiaire. Nous étions tous très proches. Voir un gars comme Sam Girard jouer de la sorte ne me surprend pas. L’an dernier, on voyait déjà qu’il faisait ce qu’il voulait avec la rondelle. S’il sort en première ronde, ce sera tant mieux. Je ne souhaite que ça à mes chums».

Depuis le début de la saison, Dylan Labbé a croisé la route de plusieurs anciens coéquipiers. «J’ai joué contre Fred Gaudreau, Mathieu Gagnon et Michael Chaput. Chaque fois, on échange des regardes dans l’échauffement et on s’arrange pour se voir après la partie. On sait qu’on a gagné la Coupe Memorial ensemble. C’est quelque chose dont tu vas te souvenir pour le reste de ta vie et qui te marque. Peu importe si tu t’entendais bien ou pas avec un gars, il va toujours y avoir une certaine forme de respect», a-t-il affirmé.