«Il n’y a rien d’acquis et je le sais» -Michaël Bournival
Le Shawiniganais Michaël Bournival a surpris tout le monde au camp d’entraînement du Canadien de Montréal, lui qui a réussi à se tailler un poste dans l’alignement de l’entraîneur Michel Therrien.
L’ancien-Cats est ainsi devenu le premier joueur originaire de Shawinigan à se tailler un poste dans la Ligue nationale de hockey depuis Martin Gélinas. «Je commence à le réaliser. J’ai hâte à mon premier match. J’ai réussi à attirer les regards grâce à mon intensité et ma vitesse. Lorsque j’ai vu que Dumont et Beaulieu étaient retranchés après le match jeudi, j’ai compris que je restais. J’ai rencontré Michel Therrien dimanche et il m’a dit qu’il était très content de moi, que j’avais fait ma place. Après le match, je n’ai pas tellement eu le temps de parler à ma famille et je suis descendu chez mes parents pour souper vendredi. Ça a été un beau moment», a raconté Michaël Bournival.
Même s’il a réussi à faire sa place devant des joueurs tels que Louis Leblanc ou Gabriel Dumont, Bournival est conscient qu’il devra poursuivre sur sa lancée pour rester avec la Sainte Flanelle. «Je veux m’améliorer de jour en jour et travailler fort, afin d’être prêt lorsqu’on fera appel à mes services. Je contrôle le travail que je mets à l’entraînement et je veux contribuer aux succès de l’équipe. Je veux mériter ma place et je suis conscient que je dois le faire. Il y a plusieurs attaquants. Il n’y a rien d’acquis et je le sais. Je suis content des événements, mais je dois travailler encore plus», a-t-il reconnu.
Dans la tête de plusieurs, l’intensité déployée par le numéro 49 depuis ses débuts dans le hockey a fait la différence en bout de ligne. «C’est une grosse partie de moi et c’est ça que j’apporte sur la glace. J’ai travaillé fort et c’est ce qui m’a permis de progresser chaque année».
Invité à souligner le travail de différentes personnes ayant joué un rôle important au cours de sa carrière, Michaël Bournival n’a pas hésité à remercier sa famille en premier lieu. «Mes parents ont joué un très grand rôle. Mon père m’a dirigé lorsque j’étais jeune et m’a transmis sa passion pour le hockey. Ma mère, mon frère et ma sœur m’ont toujours supporté et je les remercie pour tous les sacrifices qu’ils ont faits. Éric Veilleux a été un point tournant de ma carrière, lui qui a fait de moi un meilleur joueur et personne, dès mes 16 ans. Il m’a aidé sur la glace, mais également à l’extérieur. Mon entraîneur Jean-François Brunelle, avec qui je suis depuis six ans, m’a aidé à faire une grosse partie du travail et Steve Larouche m’a aidé à améliorer mon lancer et mes habiletés. J’ai beaucoup travaillé mes départs cet été avec Pierre Aubry, un point que je devais améliorer l’an dernier après ma saison à Hamilton. J’ai beaucoup travaillé en gymnase pour améliorer ma force et ma rapidité. Ce sont toutes ces choses qui font partie de ma progression et du fait que tu apprends toujours».