«Je n’aurais jamais pensé être à Saint-Tite à mon âge» -Vincent Cossette

RODÉO. Les amateurs de rodéo ont cette année la chance de voir le cowboy Vincent Cossette en action lors du Festival Western de St-Tite. À 7 ans, il a déjà pris part à trois rodéos et est l’un des plus jeunes à pratiquer son sport au Québec.

À sa première année dans le monde des rodéos, le jeune Vincent Cossette a dû faire les compétitions de Dolbeau, Saint-André-Avellin et Saint-Gabriel-de-Rimouski pour se qualifier pour celle de Saint-Tite. «J’ai peur, mais j’aime ça. Tu sens l’adrénaline au début et lorsque tu es sur ta bête. Mon père fait des rodéos et j’ai décidé de commencer en le voyant. Ce sera la première fois que je ferai une compétition devant autant de monde. En fait, ça me motive plus que d’habitude. C’est spécial, car je n’aurais jamais pensé être à Saint-Tite à mon âge. Mon ami William, mes parents et mes grands-parents seront là. Je vais me concentrer et faire comme s’ils n’étaient pas là», a-t-il raconté.

Le fils de Geneviève Frappier et Daniel Cossette observe les meilleurs cowboys en Amérique du Nord depuis qu’il est tout jeune. «Je dirais que c’est un sport où tu peux te blesser et il y a des risques, mais qui est vraiment le fun. C’est vrai que je n’ai pas tellement d’amis dans ma classe qui en font. J’ai eu la chance de rencontrer plusieurs champions au Festival Western et en les regardant, ça me donne des trucs techniques».

Chez les Cossette, le rodéo revient constamment dans les sujets de conversation. «Depuis qu’il est jeune, il va toujours voir les rodéos avec les taureaux à Saint-Tite. Lors de sa clinique, Sylvain Champagne et Roger Lacasse lui ont dit de toujours croire en ses rêves. Vincent adore écouter des vidéos des derniers rodéos et faire le commentateur. Il joue tous les jours au rodéo avec ses figurines. Je crois qu’il est vraiment tombé dedans», expliqué sa mère, qui est la directrice des communications pour le Festival Western de St-Tite.

Même si elle est bien consciente des risques reliés à la pratique de ce sport, elle encourage son fils lors de chacune de ses compétitions. «C’est sûr que je n’aimerais pas qui lui arrive quelque chose à la tête. En même temps, il y a toujours des gens près de l’action pour assurer sa sécurité tout au long de sa chevauchée. Il a une veste de protection, un protège buccal et un casque. Il peut très bien se casser quelque chose sur le trampoline ou au hockey. Sachant qu’il est bien encadré, nous sommes derrière lui. Il a beaucoup évolué et c’est une grande fierté de le voir faire quelque chose qu’il aime».