«Je ne regrette rien» -Cédric Lalonde-McNicoll
L’ancien-Cats Cédric Lalonde-McNicoll en est à sa première saison avec les Redmen de l’Université McGill. Après avoir passé quelques années dans le monde du hockey professionnel, le numéro 11 se concentre désormais sur ses études, lui qui souhaite éventuellement travailler en comptabilité.
Après avoir fait la navette entre la Ligue américaine de hockey et la Ligue de la Côte Est au cours des dernières saisons, Cédric Lalonde-McNicoll a décidé d’effectuer un retour sur les bancs d’école la saison dernière. «En revenant à McGill, je crois que j’ai tracé un bon trait sur une carrière dans la Ligue nationale de hockey. C’est sûr qu’on ne sait jamais ce qui peut se passer, mais pour l’instant, l’école représente ma priorité. Lorsque j’ai joué aux États-Unis, je voyais que j’étais proche de mon rêve, mais pas si proche en même temps. Je voyais que ça n’avançait pas et j’étais un petit peu tanné. Ça a été plus difficile à annoncer à mes proches, qui me voyaient y arriver. J’ai réalisé que ce n’était pas la fin du monde, même si on ne saura jamais ce qui se serait passé. Ça n’a pas été facile, mais je crois que ça a été une bonne décision de retourner à l’école et penser à mon avenir», a-t-il raconté.
Comme il avait déjà joué professionnel, l’ancien-Cats a dû patienter une saison avant de pouvoir défendre les couleurs des Redmen de l’Université McGill. Depuis le début de la saison, Lalonde-McNicoll a amassé onze points (5b,6a) pour aider son équipe à se hisser au sixième rang des meilleures équipes au Canada. «Je ne regrette rien. Je sentais que je n’avais pas ma chance dans la Ligue américaine de hockey. Lorsque j’ai signé mon contrat de trois ans, je me suis dit que j’aurais le temps de penser à ma carrière. À ma troisième année, je me suis inscrit à l’école et comme je ne me voyais pas évoluer dans la Ligue nationale dans les prochaines années, j’ai passé à l’action. L’Université McGill a vraiment tout mis en place pour m’aider à m’adapter à ma nouvelle vie».
La priorité: les études
Plusieurs anciens joueurs du circuit Courteau évoluent au sein du circuit universitaire, de quoi offrir un bon spectacle aux amateurs. «Le calibre de jeu est très élevé. La majorité des joueurs ont déjà joué junior majeur et tout le monde met la priorité sur ses études. C’est sûr que c’est une ambiance différente par rapport au monde professionnel, mais les joueurs ont tous une bonne tête de hockey et sont matures. On a autant de plaisir que dans le junior, mais lorsqu’on est dans l’autobus, tout le monde a le nez dans ses livres».
L’attaquant Cédric Lalonde-McNicoll est convaincu que son équipe sera en mesure de faire un bon bout de chemin en séries éliminatoires. «Je dirais qu’au niveau universitaire, l’entraîneur essaie de rouler à quatre trios. J’obtiens beaucoup de temps de glace et je suis utilisé à toutes les sauces. Je crois qu’on a tous les morceaux pour se rendre loin cette année. Nous sommes des étudiants, mais lorsqu’on saute sur la glace, nous sommes tous des compétiteurs. Il y a également d’autres bonnes équipes dans la ligue», a-t-il expliqué.
Chaque année, Lalonde-McNicoll revient à Shawinigan où il a passé toute sa carrière junior. «Je suis resté très proche de ma pension. C’est vraiment comme une deuxième famille pour moi. Je suis le parrain des deux enfants là-bas, alors je redescends quelques fois chaque année pour leur rendre visite. J’ai encore de bons amis à Shawinigan, dont Tommy Tremblay, avec qui je joue au hockey l’été».