«Je prends ça au jour le jour» -Michaël Bournival
Même si tout semble rouler pour Michaël Bournival depuis quelques semaines avec le Canadien de Montréal, le principal intéressé ne prend rien pour acquis.
Les dernières semaines ont été riches en émotions pour la famille de Michaël Bournival, qui a vu le bébé de la famille disputer un premier match officiel dans la Ligue nationale de hockey le 5 octobre dernier face aux Flyers de Philadelphie. «Ça a vraiment été un feeling incroyable. Ça a été un rêve qui s’est réalisé. J’ai réalisé que c’était vrai, que c’était en train de se passer. Ça a été une belle soirée et la foule ressemblait un peu à ce que j’avais vu en matchs pré-saison. Elle nous encourage toujours et c’est le fun de voir ça», a affirmé le numéro 49 du bleu-blanc-rouge.
À son quatrième match, Bournival a inscrit son premier but en carrière face aux Blue Jackets de Colombus. «Ça a été incroyable. Lorsque j’ai vu la lumière rouge s’allumer, j’ai eu beaucoup de frissons. J’étais content d’inscrire mon premier but dans la Ligue nationale de hockey. Ça a été un beau moment dans ma carrière», s’est rappelé l’attaquant originaire de Shawinigan.
Suite aux nombreuses blessures chez le Tricolore, l’entraîneur-chef Michel Therrien a placé la recrue sur le même trio que les vétérans Brian Gionta et Tomas Plekanec plus tôt cette semaine. «Ce sont deux bons joueurs, qui possèdent une bonne vision et sont de bons patineurs. Le rythme est différent, mais je trouve que ça a bien été à mon premier match avec eux. J’apprends plusieurs choses sur la game de jour en jour».
Plus les semaines avancent et plus Michaël Bournival semble gagner en confiance et donne un coup de main au Canadien de Montréal, une situation qu’il faut prendre avec un grain de sel selon le principal intéressé. «Je prends ça au jour le jour. C’est ce qu’on m’a dit de faire après le camp d’entraînement. Je ne suis pas quelqu’un qui va se fier sur ce qu’il obtient. Je suis encore sur un contrat à deux volets et si mes statistiques diminuent, je suis conscient que je peux toujours retourner à Hamilton. Mes performances dicteront le reste des choses», a-t-il laissé tomber.
S’adapter à une nouvelle vie
En début de semaine, Michaël Bournival a reçu la directive de se trouver un nouvel appartement par l’organisation. C’est donc une nouvelle vie qui se mettra en place pour l’ancien capitaine des Cataractes de Shawinigan, qui se plaît dans la grande ligue. «Jouer à Montréal, c’est un rêve d’enfance. Je ne savais pas à quoi m’attendre. Jouer au Centre Bell, c’est très spécial et j’essaie d’en profiter au maximum. Je peux vous dire que ce soit au niveau des voyages, des repas et de tout ce qui implique le joueur, nous sommes vraiment bien traités. Je me retrouve dans une bonne organisation, pour laquelle je suis content d’évoluer».
Évoluer dans la Ligue nationale de hockey impose aux recrues de s’adapter rapidement au calibre en place, une tâche qui est loin d’être toujours facile. «La vitesse d’exécution est très rapide, même dans les entraînements. Tu dois toujours être concentré, afin de ne pas donner de chances de marquer à l’adversaire. Tu dois toujours avoir la pédale dans le plancher», a affirmé Bournival.
Le principal intéressé juge que les dernières semaines ont été très bénéfiques pour son développement. «J’apprends à devenir un professionnel. J’ai vu que ça prenait les efforts pour y arriver, autant en gymnase que lors des entraînements sur glace. L’exécution est très importante et c’est plaisant de côtoyer des vétérans».
Un détour par Shawinigan à la deuxième page…
Un détour par Shawinigan
Le Canadien de Montréal a donné congé à ses joueurs dimanche dernier, une journée dont a profité Bournival pour retourner dans sa famille et faire un détour par le Centre Gervais Auto.com. «Ça a bien adonné. J’ai su que Baie-Comeau affrontait Shawinigan et je me suis rendu sur le site de la Ligue de hockey junior majeur du Québec pour voir si c’était un match local. J’ai texté Éric Veilleux pour le voir, car c’est quelqu’un qui m’a beaucoup aidé à travers ma carrière chez les juniors et avec qui j’ai gardé une bonne relation. Je ne suis pas entré dans le vestiaire des Cataractes, car les gars avaient un match à préparer et je ne voulais pas déconcentrer les joueurs. J’ai tout de même été voir Steve Larouche et le personnel de l’équipe. Le seul joueur que j’ai croisé, ça a été Félix-Antoine Bergeron dans le corridor», a-t-il raconté.
Malgré toute l’attention qui lui est accordée, Michaël Bournival demeure le même. «Je n’ai jamais changé, que ce soit dans le junior ou même dans la Ligue nationale de hockey. Je suis toujours resté la même personne et c’est ce qui m’a permis de me rendre où je suis aujourd’hui. Je respecte mes valeurs et je sais d’où je viens».