La volonté de fer de Bruno-Carl Denis
HOCKEY. Retranché au dernier camp des Cataractes de Shawinigan, le défenseur Bruno-Carl Denis s’est retroussé les manches et a connu tout un début de saison avec le Boomerang du Cégep André-Laurendeau. L’année 2015 a bien commencé pour le jeune homme de Saint-Ubalde, qui a appris qu’il terminera la saison chez lui, en Mauricie.
L’an dernier, Bruno-Carl Denis a eu des hauts et des bas après être parvenu à se tailler un poste dans l’alignement de Martin Bernard. Après quelques mois, l’ancien des Estacades de Trois-Rivières a subi une importante blessure au poignet et a manqué plusieurs semaines d’activités.
C’est avec détermination qu’il s’est présenté à son deuxième camp avec les Cataractes de Shawinigan en août après un dur été d’entraînement, mais les choses n’ont pas tourné comme le jeune homme le souhaitait. «L’an dernier, je suis revenu pour le dernier match des séries. Comme il n’y avait pas de place au camp, on m’a proposé d’aller junior AAA ou collégial. J’ai décidé d’aller à André-Laurendeau, où j’ai pris confiance et eu l’occasion de peaufiner mon jeu. Je n’étais pas sûr de recevoir un appel de Shawinigan. J’y ai été en voulant travailler le plus fort possible», a-t-il raconté.
En 20 rencontres avec sa nouvelle équipe, le défenseur de 18 ans a amassé 20 points (9b,11a) en 21 rencontres, ce qui lui a valu un appel du directeur général Martin Mondou. «J’étais toujours sur la glace là-bas. Lorsque je suis revenu à Shawinigan, je ne me suis vraiment pas mis de pression. J’ai voulu faire mes choses et vivre l’instant présent. Maintenant que je suis ici, je veux prouver que je peux rester. Ce qui est sûr, c’est que je vais toujours donner mon 100%. Je crois que c’est ce qui me distingue des autres. La volonté va toujours avoir le dessus sur la facilité. Je suis un arrière capable de jouer dans les deux sens de la patinoire et qui est intelligent».
Une chimie inébranlable
Lorsqu’il a revu ses coéquipiers pour la première fois depuis plusieurs mois, Denis a retrouvé le même esprit d’équipe que la saison dernière. «J’ai trouvé la chimie vraiment extraordinaire. Tout le monde se tient. Il n’y a pas de gars à part, ils sont sur la coche et le respect est là. Gagner est vraiment le fun. Contre Rimouski, nous avons été chercher une grosse victoire à la fin décembre. Ça donne le courage de continuer», a-t-il affirmé.
La synergie entre les joueurs pourrait bien les amener loin en séries éliminatoires. «Nous sommes capables de rivaliser avec l’ensemble des équipes. Nous formons une véritable famille et je sais que la chimie peut t’amener n’importe où. Nous sommes fiers et tout le monde joue ensemble».