«Le capitaine du Canadien c’est Carey Price.»

HOCKEY. Lors de son lancement de livre L’étonnante saison des Pumas à l’école Sainte-marie de Saint-Boniface mercredi, TC Media a profité de l’occasion afin de parler hockey avec le journaliste sportif de RDS, Luc Gélinas. Au cœur de la discussion: les cataractes, la saison des Canadiens, et les séries éliminatoires dans la LNH.

Est-ce que Luc Gélinas suit la seule équipe de la Mauricie dans le circuit Courteau, les Cataractes de Shawinigan? «Oui, je suis l’équipe du coin de l’œil. Mon fils a aussi joué quelques parties il y a 2-3 ans avec les Cats. Aussi, tout a commencé avec les Cats pour moi. Quand j’étais au Séminaire Sainte-Marie, j’étais à la radio étudiante et au journal scolaire, et par hasard, je me suis ramassé à la télé communautaire avec Claude Chainé pour faire la description et l’analyse des parties. On était atroce, mais on était là. Mes premiers faits d’armes avec un micro ont été aux Cataractes. Les Cats ont tout pour aller loin en séries, mais ça reste difficile. On voit même que Rouyn-Noranda a de la difficulté avec l’Armada. La victoire de mardi soir a confirmé le retour des Cats à domicile dimanche et j’espère qu’il y aura de l’ambiance.»

Les Canadiens de Montréal

Comment celui qui est affecté à la couverture du Canadien à RDS a vécu cette saison décevante du Tricolore? «Pour nous les journalistes, c’était une saison intéressante parce qu’on avait tout le temps quelque chose à raconter. Ce que je vois c’est le manque de leadership dans l’équipe. Price fait partie de ça puisque Carey, ce n’est pas seulement les arrêts qu’il fait. Le capitaine du Canadien c’est Carey Price. C’est le seul qui est capable de faire descendre P.K. Subban de son piédestal et qui peut réconforter les plus jeunes. Price a un impact qui va au-delà des performances. Comme Marc Bergevin, je crois que le noyau est bon, mais il manque des vétérans qui apportent du leadership. Par exemple, des gars comme Manny Malhotra, Hal Gill, Moen, Gionta, Georges avaient un gros impact. On a surestimé la capacité des jeunes à prendre le club sur leurs épaules.»

À la blague, nous avons demandé à Luc Gélinas si cette année, c’est la faute à Carey Price? «Oui, complètement pour cette année», répond en riant le journaliste et auteur du livre C’est la faute à Carey Price.

Les séries éliminatoires

À quelles séries s’attend le journaliste sportif et quelles équipes pourraient se rencontrer en finale? «Dans l’Ouest, j’adore Anaheim avec la façon que l’équipe a commencé à jouer au mois de décembre. C’est une machine bien rodée qui a de l’expérience. Dans l’Est, je pense que les Panthers ont le chemin ouvert pour se rendre en finale d’association. Tout le monde favorise Washington, mais j’aime beaucoup les Penguins. Je vois une finale Anaheim contre Pittsburgh, mais je ne serais pas surpris non plus de voir d’autres clubs sortir.»