Le comité du FanFest se souvient

Les membres du comité organisateur du FanFest se sont rassemblés la semaine dernière pour se remémorer leurs souvenirs de la Coupe Memorial. L’Hebdo du St-Maurice a assisté à cette rencontre, où plusieurs souvenirs ont repris vie l’instant d’une soirée.

Le directeur du FanFest, Luc Arvisais, ne savait pas dans quoi il s’embarquait lorsqu’il a pris sur ses épaules d’organiser la parade des Cataractes de Shawinigan, s’ils remportaient les grands honneurs. «La demi-finale face aux Sea Dogs a vraiment été le plus beau match auquel on a assisté. Je dirais que le moment dont je me souviens le plus, c’est lorsque j’ai eu la parade à organiser. Ça a été le moment le plus stressant de ma vie. J’ai reçu un appel le dimanche après-midi du directeur général du comité organisateur, Daniel Milot, qui me demandait d’organiser le tout si l’équipe gagnait. Dans tous nos préparatifs, jamais il n’avait été question de la parade, car c’était un peu tabou», s’est-il souvenu, un sourire en coin.

Ce dernier a accepté cette nouvelle tâche, quelques heures seulement avant la finale opposant Shawinigan à London. «Je voulais que ce soit correct avec l’organisation des Cataractes de Shawinigan et lorsqu’on a eu la confirmation, j’ai commencé à regarder la météo pour le début de la semaine. J’ai vécu la finale différemment à cause de ça. Lorsque Zlobin a marqué, je suis descendu sur la glace et je suis allé voir Martin Mondou. Ce dernier voulait faire la parade le mardi, mais je lui ai montré mon cellulaire avec la météo prévue pour cette journée. On y annonçait de la pluie et on savait que les Russes partaient. Martin m’a regardé et m’a dit: «si tu veux que ça se fasse lundi, ça se fera lundi».

C’est finalement après une nuit très courte que Luc Arvisais a mis son plan à exécution. «J’ai séparé les tâches le matin et à la base, on voulait que les joueurs soient dans les boîtes des camionnettes, mais quelques heures avant de partir la parade, la Sûreté du Québec nous a dit que si le parcours n’était pas délimité par des barrières, ça ne passait pas. J’ai donc décidé de mettre les joueurs dans l’autobus de la Cité de l’énergie, qui était prévue pour les actionnaires de l’équipe. Les membres du personnel hockey se sont retrouvés dans les décapotables. Cette parade a été à l’image de l’organisation de la Coupe Memorial», a-t-il raconté.

Du côté de Véronique Buisson, qui a été la coordonnatrice du comité organisateur de la Coupe Memorial, le premier jour officiel des festivités restera gravé à tout jamais dans sa tête. «Lorsque le but a été marqué, je me suis rendu compte à quel point j’étais émotive, moi qui n’est pas une fille qui regarde beaucoup le sport. Le moment le plus marquant reste pour moi l’arrivée de la Coupe Memorial à Shawinigan. Il y avait toute cette cérémonie protocolaire et la population était présente pour embarquer dans cette aventure. Nos histoires sont Memorial. Le comité organisateur pouvait contrôler bien des choses, mais on n’imaginait jamais un scénario de la sorte. Si ça pouvait arriver…».