Le défi vélo contre-la-montre en route vers une deuxième édition

La Route des Lacs entre Saint-Élie-de-Caxton et Saint-Mathieu-du-Parc a été l’hôte de la première édition du défi vélo contre-la-montre le 28 septembre dernier, un événement qui pourrait s’étendre sur une fin de semaine complète dès l’an prochain.

Les cyclistes ont été nombreux à se présenter au départ du défi vélo contre-la-montre il y a deux semaines, le comité organisateur étant dans l’obligation de refuser des participants. «On a eu une belle journée, où il n’y avait pas trop de vent et il faisait soleil. On a vraiment eu des conditions fantastiques. Même si nous avions limité le nombre d’inscriptions à 50 personnes, mais nous en avons finalement accepté 62. On a vraiment constaté l’engouement et nous avons dû refuser 20 personnes. Nous avons eu 12 bénévoles et nous avions un système de chronométrage maison», a expliqué Luc Arseneault, qui est l’instigateur du projet.

Chose certaine, l’événement a permis à plusieurs adeptes du vélo de découvrir la Mauricie. «La réponse a été excellente et les participants ont apprécié la route et la formule du contre-la-montre. Certaines personnes n’avaient jamais vu le tronçon entre Saint-Élie-de-Caxton et Saint-Mathieu-du-Parc. Il y a des bosses et plusieurs virages, ce qui donne du rythme aux cyclistes. Les gens ont mangé au restaurant Le Rond Coin et ont découvert un endroit super».

L’épreuve du contre-la-montre (10km) a été remportée par Steeve Carpentier (14:09, Shawinigan-Sud) et Dominique Lapointe (16:22, Shawinigan-Sud). Le tandem composé d’Amélie Langlois (Saint-Boniface) et Gilles Lavergne (Shawinigan) a fait de même lors de l’épreuve par équipe, alors qu’il a amélioré son temps de 2:09 par rapport au contre-la-montre individuel.

Les bénévoles sont déjà au travail en vue de la prochaine édition du défi vélo contre-la-montre. «J’ai une vision où l’événement deviendra un festival du vélo sur une fin de semaine à travers toutes les municipalités. Ça ne sera pas juste axé sur la performance. Ce sera très festif. On pourrait y présenter des films sur le vélo par exemple. Le vélo connait un bond impressionnant au Québec, mais je crois qu’il y a une culture à créer», a affirmé Luc Arseneault.