« Le fait d’avoir gagné à Shawi, c’était magique! »

HOCKEY.  « Quand j’y repense, c’est le feeling de gagner sur la glace, de célébrer sur la glace avec ma famille, mon équipe et mes amis, c’est magique! C’est le sentiment d’accomplissement que tu rêves d’avoir et de finalement le vivre. Quand je pense à la Coupe Memorial, je pense à comment cette saison-là a été complexe pour nous avec la pression qu’on avait. Le fait d’avoir gagné à Shawi, c’était magique, la parade… ce sont des souvenirs inoubliables », c’est en ces mots que le directeur général Martin Mondou résume ses souvenirs de la conquête de 2012.

C’est pendant la saison jusqu’à la date limite des transactions que le travail de Martin Mondou à titre de directeur général a pris toute son importance. En tant qu’équipe hôte de la Coupe Memorial, il n’y a pas de cachette, tous les autres dirigeants des autres équipes attendaient le grand manitou des Cats.

« Les autres directeurs étaient plus gourmands, et c’est normal. Ils savent que tu n’as pas le choix. Pour faire une transaction, ça coûte plus cher l’année que tu reçois la coupe c’est certain. Avec l’équipe d’entraîneurs et l’équipe de direction hockey, on a construit un casse-tête pour cibler comment l’équipe pouvait être la meilleure possible. On savait qu’on devait améliorer notre défensive. Le fait de pouvoir faire la transaction pour Morgan Ellis rapidement, ça m’a enlevé de la pression parce qu’on devait au moins rentrer un excellent défenseur. J’avais été chercher Jonathan Narbonne très tôt aussi. C’est joueurs-là sont venus nous mettre dans une position de choisir si on voulait Brandon Gormley ou non. On l’a payé extrêmement cher, mais en même temps on savait qu’il n’allait pas être dans le camp ennemi », commente Martin Mondou.

Le travail terminé pour le directeur général, une tuile tombe sur le grand Shawiniagn alors que les Cats sont éliminés en deuxième ronde par Chicoutimi. Comment Martin a-t-il réagi? « Soit tu tombes en mode panique, ou te mets en mode solution. On n’avait pas atteint l’objectif qu’on voulait avoir, et en même temps cette défaite nous a permis de devenir une bien meilleure équipe. Ça permit à Éric Veilleux d’emmener les gars où il voulait comme identité d’équipe et pour l’éthique de travail. Le mois d’entraînement a été très difficile pour les joueurs. Ç’a été très payant au final. »

À partir du moment où les Cataractes devaient jouer le match de barrage afin de poursuivre le tournoi, Martin Moudou avoue qu’il n’était pas si nerveux. « Je sentais quelque chose et j’avais confiance dans l’équipe. Le seul moment où je me suis dit ah non, ç’a été le but chanceux d’Huberdeau en demi-finale contre les Sea Dogs. Je me suis dit, ce n’est pas vrai, ça ne revirera pas contre nous encore! C’était le seul moment où j’ai douté. »

Tout ce qui a suivi la conquête a été des moments inoubliables pour les Shawiniganais. Plusieurs parlent de ce fameux party au 3e étage du Braodway. « J’ai eu la chance de gagner ça avec mes amis, dans la loge à Éric Morel. Je me suis quasiment ramassé en bas du deuxième étage quand on a gagné. Tout le monde s’est sauté dans les bras et je me suis retrouvé une patte sur la tablette et l’autre dans le vide. Le fait de fêter au Broadway où j’avais eu beaucoup de plaisir dans ma jeunesse. Tout le monde parle de ce célèbre party. »

Si Martin Mondou peut faire un parallèle entre l’équipe de 2012 et l’équipe actuelle de 2022, quel serait-il? « Les contextes sont différents. Mas tout le monde achète son rôle dans l’équipe présentement. Si j’ai un parallèle à faire, ces pour les gardiens. On avait deux bons gardiens qui ont acheté leur rôle. Girard a commencé les séries, Dubeau a commencé la Coupe Memorial, et c’est Girard qui a fini la Coupe Memorial. On a actuellement deux gardiens très compétitifs qui sont dans un contexte mental où ils se respectent énormément. C’est rare de voir ça. »