Le Festival de la rivière prend de l’ampleur

SHAWINIGAN.  Question de profiter de l’effervescence des sports de rames, le Festival de la rivière se tiendra sur deux jours les 12 et 13 août prochain aux abords de l’île Melville.

Plus de 150 athlètes de partout en province sont attendus au cours de ce week-end de festivité, et c’est nul autre que le roi de la rivière Saint-Maurice, Serge Corbin qui agira comme président d’honneur.

Le festival prendra son envol le vendredi soir à 20h alors que le groupe Spandexxx sera en spectacle.

C’est le samedi 13 août que les courses sur la rivière se dérouleront dans diverses catégories pour rassembler le plus de gens possible. On retrouvera autant des courses de paddle board, de rabaska, et de canot en C2, ainsi qu’une course ouverte pour toutes les embarcations non motorisées comme les canots de chasse.

« On veut que le Festival de la rivière soit accessible à tous avec des distances différentes. L’emphase est mise sur le plaisir et le dépassement de soi. On ajoute la classe rabaska cette année alors on verra plus de gens sur la rivière. Le départ en C2 se fera en portage à partir de l’île Melville pour faire un clin d’œil à la course du Michigan », exprime l’organisateur Jérémy Léveillée.

Ce festival est né il y a trois ans lors de la pandémie afin de combler l’absence de la Classique internationale de canots de la Mauricie. L’événement avait été organisé en 10 jours par le directeur du parc de l’île Melville Luc Désaulniers et Jérémy Léveillé.

Le président d’honneur Serge Corbin a signalé que c’était l’occasion pour tous de découvrir les sports de rames. « Je vais m’entraîner avec des groupes de gens et je pourrais sans doute donner quelques conseils. C’est le fun de voir un événement comme celui-là qui encourage la participation et pas seulement la compétition. Ça permet de préparer une relève, et il y a tous les équipements nécessaires au club de canotage. On n’avait pas ça dans notre jeune temps! Quand on voulait aller en canot, on devait s’en faire un! »

M. Corbin affirme qu’il n’a pas accroché sa rame, mais c’est plus rare pour lui de participer à des compétitions. « Avec les petits bobos, ce n’est pas toujours évident. Je dois choisir, et il ne faut pas qu’il y ait de la course, j’ai plus de misère à courir de façon régulière. C’est certain que j’ai mis la Classique de côté. Ma dernière était en 2010. »