Le golf, pour le grand air et la relaxation

CHRONIQUE. Il est vrai que le golf est peut-être le plus accaparant des sports récréatifs. L’adepte du tennis louera généralement un court pour une heure ou deux, et le jogger se sentira comblé lorsqu’il aura couru pendant deux heures…mais le golfeur aura besoin d’au moins quatre heures pour disputer une ronde.

Si par contre on ajoute le fameux 19e trou, c’est pratiquement d’une journée entière. Mais quelle belle journée de détente et de relaxation! Alors pourquoi jouer au golf? Le golf est à la fois un sport et un art. Un sport parce qu’il exige un effort physique et la maîtrise d’une technique; un art parce qu’il nous force à créer constamment. Au golf, il n’y a jamais deux situations identiques. On peut jouer des milliers de rondes sur le même terrain sans que la balle tombe exactement ay même endroit. Et, même si cela se produisait, le vent ne soufflerait pas de la même façon, si bien qu’il faudrait là encore inventer un coup. Enfin, si vous êtes à la recherche d’un loisir d’été, soyez certain que le golf ne vous décevra pas.

Échos du 19e trou

Le 23 septembre 2000 se produisait un évènement qui avait fait les manchettes dans l’hebdo. Mme Pierrette Darveau faisait connaissance avec le nouveau 9 trous du club de golf Le Mémorial. Au trou #6 d’une distance de 60 verges, elle réussissait un trou d’un coup avec son fer 8. Elle était accompagnée de Suzelle Croisetière.

Arrivé au #5 du Mémorial, mes espions m’ont raconté que Martial Giroux aurait fait une vilaine chute dans une pente. Vous pouvez vous imaginer dans quel état étaient ses vêtements! Ses compagnons de jeu étaient Robert Poirier, Michel Drolet et Michel Matteau.

Au golf, on ne peut pas toujours gagner. Suite à une défaite avec mon compagnon de jeu Denis Emond devant le chiro Serge Bouchard et le «grand St-Bonifacien» Gérard Milette, on m’a conseillé de prendre des cours de « putting ».

Comme il est impossible de faire un « match » quand on joue avec Tommy Gauthier, nous avons décidé que Richard Boisclair, Guy Leblanc et moi-même allions jouer la meilleure balle des trois contre Tommy. Notre assistant-pro a dû faire un « oiselet » au #17 pour nous battre. En revenant au chalet, nous avons eu droit à une remarque de la part d’Alain St-Onge «Tommy vous en a donné une bonne!». Ce n’est que partie remise Alain. Bravo à Pierre Filion qui a joué une excellente ronde de 77. Je souhaite la bienvenue à Roberto Tortolano qui vient donner coup de main à l’équipe interclub AA.

Comme la saison débute avec un peu de retard vu la mauvaise température, il est difficile d’avoir «bavasses» des autres clubs. Très heureux de savoir que Jacques Cantin du club de golf Grand-Mère sera de retour pour donner des nouvelles des «Malou». En passant, cette façon d’identifier certains quatuors séniors de Grand-Mère vient du fait que le matin en arrivant on ne dit pas bonjour mais «t’as mal où?». Ce qui importe avant tout c’est de voir les Richard Beaulieu, André Robichaud et autres joueurs parcourir régulièrement le terrain de golf.

La ligue du Fleur de Lys est déjà en marche et on s’aperçoit que certains capitaines veulent des victoires. Que penser de  l’équipe de François Ayotte, Jean-Philippe Guimond, Alain Tessier et le jeune Francis Trudel? Yvon Gélinas veut à tout prix reprendre son titre en allant chercher Michel Thibeault, Ghislain Boucher et un autre jeune Yanick Villemure.

Vous avez des anecdotes, voici mon courriel : gilles-bourassa@cgocable.ca. Je me ferai un plaisir de vous publier.