« Le plus beau moment de ma carrière »   – Michael Bournival

HOCKEY.  Plus que sa sélection par l’Avalanche du Colorado en 2010 ou son premier but trois ans plus tard dans la LNH dans l’uniforme du Canadien, c’est la victoire en Coupe Memorial qui demeure le plus précieux souvenir professionnel de Michael Bournival. 

« C’est le plus beau moment de ma carrière au hockey. J’avais 19 ans, c’était ma dernière année junior et il n’y avait pas le côté business de la LNH. Le fait de gagner dans ma ville, devant mes parents et amis, devant les partisans qui me suivaient depuis quatre ans. C’est juste un souvenir inoubliable », raconte le Shawiniganais en se remémorant cette partie du 27 mai 2012.

Posté derrière le filet, c’est sa passe précise à Anton Zlobin qui a scellé le sort des Knights de London. « De voir la rondelle rentrer dans le filet et d’entendre le gros boum de la foule qui a explosé en même temps. Ça m’a vraiment marqué. C’était juste incroyable comme feeling. »

Celui qui vient de débuter une maîtrise en science de l’activité physique à l’UQTR, après avoir complété un Bac en kinésiologie, note d’ailleurs que l’appui des amateurs a été un facteur incontournable dans la victoire des Cataractes. « Plus le tournoi avançait, plus on sentait l’appui de la foule. Lors du dernier match, avec les cris et les trompettes,  l’ambiance à l’aréna était juste incroyable. »

Officiellement à la retraite  depuis 2019 à la suite de nombreuses commotions cérébrales, Michael Bournival dit ne pas avoir ressenti plus de pression de remporter la Coupe Memorial parce qu’il était Shawiniganais et que le tournoi se déroulait dans sa cour. « La pression, elle venait plus de moi que des amateurs. On savait que les gens avaient de grosses attentes envers nous, surtout qu’on venait de perdre contre Chicoutimi en séries. Le trente jours qu’on a eu avant le début du tournoi, ça nous a permis de bien nous préparer et de se tenir entre les joueurs dans la chambre. On se présentait aux entraînements et c’était intense. Ce n’était pas toujours le fun, mais on savait ce qui nous attendait. On avait un objectif et on croyait qu’on était capable de remporter la Coupe Memorial », souligne-t-il avec fierté.  

Dix ans plus tard, Michael Bournival dit toujours maintenir des contacts avec ses anciens coéquipiers. « Je vois encore des gars comme Loïc Poudrier, Yannick Veilleux et Jonathan Racine. C’est le fun de voir que Pierre-Olivier Morin jouait cette saison au Danemark avec Kirill Kabanov tandis que Morgan Ellis et Yannick Veilleux ont remporté un championnat en Allemagne », conclut-il.