Les acteurs de Slap Shot font courir les foules

HOCKEY.  Vendredi dernier, non seulement les partisans aguerris des Cataractes se sont déplacés au Centre Gervais auto, mais aussi plusieurs amoureux du film culte « Slap Shot », alors que trois acteurs du célèbre film de hockey rencontraient les amateurs. Ce n’est pas tant les puissants Tigres de Victoriaville qui a fait courir les 3613 spectateurs, mais plutôt deux acteurs des frères Hansen, et le personnage de Denis Lemieux interprété par Yvon Barette.

Plusieurs amateurs portaient fièrement le gilet des Chiefs de Charlestown, « l’équipe la plus dure de la ligue fédérale ». D’ailleurs, cette réalisation de 1977 s’inspire de faits vécus.

Certains avec des perruques, d’autres avec des lunettes ornées du fameux « tape blanc » entre les deux verres. Même les préposés affectés au match jouaient le jeu en portant les lunettes le temps de match.

Lorsqu’on questionnait les passionnés concernant leurs citations préférées du film, et tout le monde sait qu’il en est plein, c’est le fameux « Trade me right f***** now! » du personnage du gardien de but Denis Lemieux qui revenait le plus souvent.

D’ailleurs plus tôt dans la journée, les acteurs ont rencontré plusieurs personnes dans un restaurant à restauration rapide.

« Slap Shot, c’est mon film », exprime Stéphane Trudel lui qui porte la perruque, les lunettes, et le gilet d’un frère Hansen qui a été signé par les acteurs.

« C’est un film culte et il fallait être ici, ajoute son ami Pat Marineau. Ma réplique préférée c’est… toute sauf de l’o**** de rootbeer. » 

Le troisième frère habillé en Hansen, Martin Leblanc ajoute : « J’ai fait signer mon gilet et j’ai jasé un peu avec les gars, ils sont super gentils. Alors maintenant… Trade me right f***** now! »

Le grand François Régis détonnait quant à lui en étant déguisé en Ogie Ogilthorpe, avec une perruque rousse bouclée. « Slap Shot, c’est un film culte pour moi autant que Star Wars », lui qui a l’habitude d’interpréter Darth Vador lors des comicons.

Pour Alain Turgeon, il a fait signer son chandail des Chiefs. « Je ne pouvais pas passer à côté, ce film me rappelle des souvenirs quand j’étais jeune. Ça fait partie de notre folklore. »

« Si je n’ai pas vu le film 50 fois, je ne l’ai pas vu une fois, exprime Éric Pronovost qui a assisté à la rencontre avec son père. C’est quand même une histoire vraie ce film-là! Ç’a marqué mon enfance. Comment qu’on dit ça échange-moi en anglais? Trade me right f***** now! »

Pour les intéressés, les Cats ont remporté le match 3-2 en prolongation sur un filet de Félix Lacerte.