L’IronBen et la Randonnée de l’Énergie font équipe

DÉFI SPORTIF. Le parc St-Maurice a accueilli l’IronBen et la Randonnée de l’Énergie-Peinture Boomerang samedi matin, deux événements sportifs amassant chaque année des milliers de dollars pour les personnes dans le besoin.

Le départ de la Randonnée de l’Énergie-Peinture Boomerang a été donné sur le coup de 9h sur l’Avenue Broadway. L’an dernier, l’événement a permis d’amasser un montant de 46 000$, qui sera battu lors de la troisième édition. «Les fonds iront pour le Centre d’hébergement Laflèche. Plusieurs participants reviennent, alors que d’autres quittent. Lorsqu’on sait que chacun doit amasser un montant très important pour participer, on comprend que c’est quelque chose d’important. Cette année, nous avons des massothérapeutes sur l’heure du dîner. Nous voulons continuer de grossir, mais y aller progressivement», a expliqué Amélie Vallée, directrice générale de la Fondation du Centre de santé et de services sociaux l’Énergie.

Les cyclistes parcourront 100km par jour samedi (Grandes-Piles et Saint-Tite) et dimanche (Saint-Élie-de-Caxton, Saint-Boniface et Notre-Dame-du-Mont-Carmel). «Sylvain Pérusse, qui organise l’IronBen, fait partie du conseil d’administration de la Fondation. Regrouper les deux événements leur donne beaucoup de visibilité. Nous voulons continuer sur cette voie aussi longtemps que nous le pourrons».

Trente minutes après le départ des cyclistes, les petits se sont lancés à l’assaut du 1 et 2km. «Nous attendons 350 à 400 personnes. Ce sera l’une de nos plus grosses éditions. Nous avons fait un très bon travail de marketing et le bouche à oreille a également eu un impact. C’est notre cinquième édition et nous avons voulu rendre le tout 100% familial avec seulement de la course. L’année prochaine, nous ajouterons d’autres événements. L’IronBen est régional, sur un site magnifique. Nous aurons des gens de partout en Mauricie», a raconté Sylvain Pérusse, quelques minutes avant le début de la journée.

L’événement créé en 2012 pour son fils Benjamin, atteint de la fibrose kystique, a pris de l’ampleur au fil des années. «Nous devrions amasser entre 10 000 et 12 000$. Chaque section du Québec est très active pour amasser des sous pour la cause. Les recherches augmentent et l’espérance de vie des personnes touchées ne cesse d’augmenter».