Marc-André Bergeron ouvert à toutes les offres
Pour les joueurs de la Ligue nationale de hockey (LNH), la date du premier juillet représente, à chaque année, un moment important pour quelques-uns d’entres eux. À cette occasion, plusieurs peuvent se prévaloir de leur autonomie et discuter avec les différentes formations du circuit Bettman. D’ici quelques semaines ce sera notamment le cas du Trifluvien Marc-André Bergeron.
Après des passages à Edmonton, New York Islanders, Anaheim et Minnesota, où il a passé la dernière saison, Marc-André Bergeron est confiant de se dénicher un bon contrat cet été. «À moins d’un revirement de situation, je vais tenter le marché des joueurs autonomes. C’est excitant, car dans les trois ou quatre dernières années j’ai eu de bonnes statistiques en finissant dans les meilleurs défenseurs offensifs de la ligue», soutient l’ancien arrière des Cataractes de Shawinigan.
Avec ces faits, le Trifluvien démontre que le succès vient en travaillant avec acharnement, lui qui n’a jamais été repêché par une formation de la LNH. «J’ai maintenant disputé près de 400 matchs dans la Ligue nationale. Je croyais en mes moyens et j’ai réussi à prendre ma place. Beaucoup de gars sous-estimés et qui n’ont pas été repêchés ont fait de belles carrières», affirme-t-il.
Même s’il dit n’avoir aucune préférence sur le choix de sa prochaine équipe, Marc-André Bergeron penche un peu plus pour les clubs de l’Association de l’est. «Je suis prêt à écouter toutes les offres. Toutefois, j’aimerais faire un peu moins de voyagement et l’Association de l’est offre cette possibilité. De plus, c’est certain que ce serait plus plaisant pour la famille et les amis. C’est certain que ce n’est pas la température qui varie de jour en jour qui me ferait revenir», admet-il avec le sourire.
Questionné quant à savoir si une offre des Canadiens l’intéresserait, Marc-André Bergeron n’a pas décliné cette option. Avec les départs possibles de Patrice Brisebois et Matthew Schneider, des postes de défenseur à caractère offensif se libèreraient chez le tricolore.
Au repos
En attendant de connaître sa prochaine destination, le Trifluvien profite du confort de son domicile en y effectuant quelques travaux. «Je passe beaucoup de temps avec ma blonde Isabelle et mes enfants Sofia (27 mois) et Frédéric (2 mois). Pour le moment, je ne fais qu’un petit entraînement léger en jouant dans une ou deux ligues pour le plaisir tout en ayant des séances de power skating avec Julie Robitaille», confie le jeune père de famille. En terminant, Marc-André Bergeron s’est dit heureux de la victoire des Penguins en finale de la Coupe Stanley en raison de la présence de nombreux Québécois. Toutefois, ce dernier ne se cache pas pour dire qu’il avait un léger penchant pour les Red Wings. «"Anyway", ce n’est pas moi qui l’a gagné», conclut-il.