Mario Carrière succède à Alain Bissonnette comme dépisteur-chef
HOCKEY. Les Cataractes de Shawinigan ont fait signer un contrat de deux ans à Mario Carrière, qui sera le nouveau dépisteur-chef de l’organisation suite au départ d’Alain Bissonnette pour l’organisation des Bruins de Boston.
Celui qui a occupé le poste d’entraîneur-adjoint au cours des trois dernières saisons est prêt pour ce nouveau défi. «Je crois que j’étais arrivé à ce point dans ma carrière. J’ai 56 ans et tu regardes toujours les opportunités pour continuer dans le hockey. C’est un poste qui me tentait. Je faisais déjà beaucoup de recrutement avec Alain. Dans les années 90, ça a été mon premier travail. J’ai toujours aimé ça», a-t-il raconté.
Le directeur général Martin Mondou est convaincu d’avoir mis la main sur le bon candidat pour épier les meilleurs espoirs. «L’expérience est très importante. Alain m’a toujours vanté les mérites de Mario, me disant qu’il était le meilleur qu’il avait côtoyé et qu’il connaissait la game. Nous avions plus d’entraîneurs que les autres équipes. Avec la maturité de nos joueurs, nous sommes confortables. Il ne faut pas oublier que Joël Duguay travaille à temps plein comme entraîneur des gardiens et pour la vidéo. Nous gardons l’œil ouvert si un candidat intéressant se pointe le bout du nez», a-t-il admis.
Lorsqu’Alain Bissonnette a annoncé qu’il quittait pour joindre l’équipe de dépisteurs des Bruins de Boston, Mondou a immédiatement contacté Mario Carrière. «Je lui ai tendu la perche. L’an dernier, je le voyais quitter la glace vers 17h et prendre la route de Montréal pour un match midget AAA, alors qu’il devait rembarquer pour un entraînement le lendemain matin. Il s’est énormément impliqué lors de nos deux derniers repêchages. Il cliquait bien avec Alain et amènera certainement la même philosophie».
De la glace au deuxième étage
L’ancien des Foreurs de Val-d’Or n’a pas caché qu’il devra s’habituer à ses nouvelles fonctions, qui sont loin de ce qu’il a connu au cours des dernières saisons. «J’avais fait mon deuil du travail sur la glace lorsque je suis devenu directeur général en Abitibi. Ça n’a pas été facile et à Shawinigan, j’y ai repris goût. L’adrénaline va me manquer. Ce sera une certaine transition. Le groupe d’entraîneurs a tellement été plaisant, même s’il y avait de la pression», a souligné celui qui conservera son bureau au Centre Gervais Auto.
Le principal intéressé compte demeurer dans le hockey encore longtemps. «Tant que je sentirai que j’apporte quelque chose, je vais continuer. Je vais peut-être devoir ralentir à un moment donné, mais je veux continuer d’être productif. Comme dépisteur, je serai un peu différent d’Alain, même s’il y aura des similitudes. Le marché guide toujours ton repêchage. À l’époque, nous avons sélectionné Anthony Mantha et les frères Henley, de gros joueurs, mais la cuvée était comme ça».