«On ne s’habitue jamais à la défaite»
FOOTBALL. Une autre saison s’est conclue le samedi 26 octobre dernier pour les Électriks du Cégep Shawinigan en football, une autre saison sans victoire depuis leur dernière en 2015. Toutefois, l’entraîneur-chef Guy Bergeron ne jette pas la serviette et il sera au poste tant que l’équipe n’aura pas son lot de succès.
«En 2020, ce sera la troisième année qu’on travaille avec le même groupe d’entraîneurs et avec la haute direction du Cégep qui nous appuie et qui encadre nos jeunes, commente Guy Bergeron. C’est facile de coacher à Shawinigan. On ne travaille que pour aller chercher cette première victoire. On ne s’habitue jamais à la défaite. Même si ça fait 30 fois en ligne, on ne s’habitue pas à perdre et ça nous écoeure toutes les fois. Je vais prendre ma retraite comme entraîneur une fois que je vais avoir emmené les gars à la porte du succès!»
L’entraîneur Bergeron ne cache pas qu’avec un bassin plus important de joueurs cette année, une cinquantaine, c’était une certaine déception de ne pas avoir décroché une victoire en huit rencontres. «On était équipé pour avoir des victoires cette saison, mais on a pris de décisions dès le départ pour un plan de trois ans. À talent égal, on a décidé de faire jouer nos recrues plutôt que nos vétérans. En misant sur notre plan de trois ans, on a mis peut-être une ou deux victoires de côté. Nos recrues jouaient à des postes clés comme à la position de secondeur, demi de sûreté, nos deux quarts-arrière, nos porteurs de ballon… On savait que ça allait être plus difficile, mais on se colle sur notre plan de 3 ans.»
M. Bergeron affirme toutefois que les Électriks ont eu la meilleure défensive contre le sol, mais la pire par la passe.
S’il y a bien un aspect qui a plu à l’entraîneur Bergeron, est le côté physique de ses joueurs. «Les Électriks qui se faisaient piler dessus n’existent plus. On a été très physiques pendant toute la saison. On a eu des gars qui ont fait des coups déplacés, mais on les a tassés. Ça n’a pas de place dans notre équipe.»