Plus de sécurité sur l’eau à la Classique
En 2017, ce sera la deuxième année que l’organisation de la Classique internationale de canots de la Mauricie augmente la sécurité sur l’eau avec un plan de sécurité nautique.
Avant l’implantation de ce plan, on retrouvait deux chaloupes sur l’eau pour voir à la sécurité des athlètes, l’une en avant du cortège et l’autre dernière.
Lors de la première étape reliant La Tuque à Mattawin, on retrouvera sept embarcations nautiques, de Mattawin à Shawinigan il y en aura 12 en raison des rapides, puis de Shawinigan à Trois-Rivières il y aura 9 embarcations afin d’assurer la sécurité.
De plus, six sauveteurs en eaux vives seront répartis dans les bateaux.
«C’est certain qu’on ne veut pas revivre ce qui s’était produit en 2007 avec la noyade d’un canotier. C’est en mettant de l’avant une structure comme le plan de sécurité nautique que nous pouvons rassurer les participants», explique la responsable des communications de la Classique, Céline Déraspe.
Malgré l’augmentation des chaloupes sur l’eau, il est difficile pour l’organisation de la Classique de veiller à ce que les bateaux des plaisanciers ne fassent pas de vagues, une situation trop fréquente qui soulève l’ire des canotiers. «On ne peut pas demander d’arrêter la situation sur l’eau, mais on peut demander un contrôle. On encourage les plaisanciers à venir, mais il doit y avoir une conscience sociale», ajoute Mme Déraspe.
L’année dernière, plusieurs équipes ont été pénalisées en raison d’un tour de bouée mal effectué. «Il y a beaucoup plus de signalisation sur la rivière depuis qu’elle a été balisée, et les bouées sur la rivière peuvent porter à confusion. Cette année, nous avons investi pour l’achat de bouées qui sont identifiées aux couleurs de la Classique, et on ajoutera une signalisation pour les tours de bouées», poursuit Mme Déraspe.
En incluant le matériel, l’encadrement des canotiers et le plan de sécurité sur l’eau, il s’agit d’un investissement de plus de 30 000$ par la Classique.