Pour ne rien manquer de la compétition
CANOT. Pour une deuxième année, il sera possible de voir en direct les canotiers en action grâce à la webdiffusion mise de l’avant par l’organisation de la Classique.
C’est l’entreprise du Shawiniganais Alexandre Casabon, Obvious C, qui est responsable de la diffusion des trois étapes en C2.
L’organisation de la Classique affirme que l’année dernière, les internautes avaient visionné 124 000 fois la webdiffusion, pour 77 000 visiteurs. En moins d’une journée, plus de 10 000 visionnements ont été enregistrés pour le portage de la Promenade Saint-Maurice, et plus de 11 000 visionnements pour l’arrivée de la première étape à Mattawin. On note des visionnements dans une dizaine de pays. Au total des visionnements, 63% l’ont été en direct.
«La webdiffusion se concentre sur l’épreuve en C2, puisqu’il serait difficile de suivre aussi les rabaskas. C’était un apprentissage l’année dernière, mais on est très content des chiffres que nous avons eus. En plus, il y a eu seulement trois semaines de promotion pour la webdiffusion. Ç’a été incroyable pour une première année», affirme la responsable des communications Céline Déraspe.
Sans aucun doute, le défi pour la webdiffusion est la première étape en raison du manque de réseau cellulaire le long de la route 155. «C’est certain que ça bloque le développement, mais de notre côté on ne peut pas faire grand-chose. Il s’agit d’un débat politique. C’est quand même incroyable quand on sait qu’il y a du réseau à la grandeur du désert du Sahara. Le signal est augmenté, mais on n’a pas vraiment de contrôle. En plus, une vidéo prend plus de réseau comparativement à des photos ou un article», souligne Mme Déraspe.
C’est une équipe d’une vingtaine de personnes d’Obvious C qui travaille à la webdiffusion pendant la Classique. On retrouve des caméras fixes, des caméras mobiles pour les portages, des caméras GoPro sur des athlètes, et même des caméras dans des chaloupes question de pouvoir suivre l’action. «On se concentre sur la course. Il n’y a pas vraiment d’entrevues avec les canotiers à la fin d’une étape. Toutefois, nos animateurs peuvent meubler le tout avec la description de la course», indique la responsable des communications.