Qui donnera une chance à Alexis D’Aoust?

HOCKEY. Originaire de St-Louis-de-France, l’attaquant de 19 ans Alexis D’Aoust est toujours à la recherche d’un premier contrat professionnel. N’appartenant à aucune équipe de la Ligue nationale de hockey, il continue d’impressionner les recruteurs par son jeu sur la glace, lui qui fait partie des dix meilleurs attaquants du circuit Courteau.

Alors que ses amis Dennis Yan (Tampa Bay) et Anthony Beauvillier (New York) ont pris part à leur premier camp professionnel en septembre, Alexis D’Aoust est demeuré à Shawinigan, sans recevoir d’invitation pour jouer dans la cours des grands. «C’est sûr que ça m’a un petit peu fâché, mais j’ai pris ça comme une motivation supplémentaire. Je veux montrer que je peux éventuellement faire ma place chez les professionnels. Je suis resté avec l’équipe et ça m’a fouetté. Ça va bien pour moi. Je garde les choses simples et j’utilise mes points forts. Je joue avec constance et c’est peut-être ce qui va me permettre d’obtenir une invitation. Les entraîneurs m’en avaient parlé il y a deux ans, en me disant que c’est un élément que je devais amener à un autre niveau. Tu ne peux prendre de soirée de congé», a affirmé l’auteur de 39 points en 24 rencontres avant les parties du week-end.

Au fil des années, le numéro 37 est passé d’un rôle de soutien au premier trio des Cataractes. «J’ai toujours cru en mes moyens. Je me disais que si je n’étais pas sélectionné à 18 ans, je ne lâcherais pas le morceau. Je suis toujours déterminé à travailler fort jusqu’à ce que ça porte fruit. À mes débuts, les entraîneurs voulaient que je sois efficace dans ma zone. J’ai pu m’habituer à la ligue graduellement et je savais plus à quoi m’attendre plus les saisons avançaient».

Celui qui complètera son diplôme d’études collégiales en sciences de la nature en mai pourrait revenir à Shawinigan la saison prochaine. «Honnêtement, je ne pense pas encore à ma saison de 20 ans. Je me concentre sur la campagne actuelle. Si l’équipe va bien, tout le monde paraît bien et c’est là que tu as des chances d’avoir une invitation. Mon objectif est de jouer professionnel et je ne pense pas encore aux rangs universitaires. Je veux me rendre le plus loin possible et ne pas avoir de regrets», a-t-il affirmé.

La clé, la constance

Les hommes de Martin Bernard font partie des équipes de tête depuis le début du calendrier régulier. Seront-ils en mesure de remporter les grandes honneur? «Je crois en mon équipe. Nous avons le même noyau depuis trois ans. Il y a une bonne chimie dans le vestiaire et c’est un élément qui t’aide toujours. Tout le monde pousse dans la même direction. Je ne crois pas que nous soyons encore dans un processus pour prendre de la maturité. C’est les petits détails que nous n’appliquons pas avec constance qui font mal. Nous travaillons toujours fort en début de rencontre, mais il faut aller chercher de la constance pendant 60 minutes».

Est-ce qu’il y a quelque chose que les partisans ignorent du rapide attaquant? «Avant chaque rencontre, je mange des pâtes avec de la sauce rosée. J’ai ce rituel depuis mes débuts à 16 ans. J’adore lire des livres et comparer avec les films du même titre. J’adore voir comment les réalisateurs ont décidé de recréer telle ou telle scène. J’ai lu Hunger Games, Harry Potter et plusieurs autres».