Rabaskas: le podium ouvert pour plusieurs équipes

RABASKAS. La lutte entre la dizaine d’embarcations en R9 sur la rivière Saint-Maurice promet d’être féroce cette année et tous les espoirs sont permis pour plusieurs. L’équipe Pro-Mec Élite de La Tuque avait survolé les eaux l’année dernière avec une victoire de 23 minutes d’avance sur les Spartiates, mais le scénario sera fort différent puisque les Latuquois ne sont pas de retour cette année.

Le président de l’Association des coureurs en rabaskas du Québec (ACRQ) depuis 2013, Martin Gervais, affirme que les amateurs pourront voir une dizaine de rabaskas sur l’eau cette année, ce qui est comparable aux années précédentes.

«Il y a une belle croissance concernant les équipes à la Classique depuis 2012 alors qu’il n’y avait que sept équipes. En 2016, on a même vu 12 équipes! C’est le fun de voir autant de monde. Je crois que l’élément important pour la stabilité est quand on a mis juste une seule catégorie mixte pour le rabaska. Avant il y en avait pour femmes, seulement, hommes seulement, et la catégorie mixte dépendait du nombre de femmes. Ça créée une compétition entre les équipes une contre l’autre et on a vu l’impact pour les inscriptions depuis 2014. La progression vient surtout hors de la Mauricie avec deux nouvelles équipes en Beauce, une de Waterloo en Estrie, et il y aura une nouvelle équipe de Mont-Laurier à la Classique et d’Otterburn Park en Montérégie

Même s’il fait partie de l’équipe de Waterloo, M. Gervais est demeuré neutre dans ses prédictions pour la course. «Selon moi, il y a 3-4 équipes qui peuvent gagner et se battre pour le podium. L’As du piano est de retour en force cette année après un petit creux l’an passé. La formation de Hockey Lemay devrait être dominante, tout comme les Spartiates de Trois-Rivières qui avaient terminé deuxièmes l’an passé. Il y a toujours des équipes qui peuvent surprendre avec le Drakkar de Beauce. L’équipe a terminé troisième lors de la dernière course à deux secondes des deuxièmes. Même chose pour l’équipe Gervais auto. Pour nous l’équipe Waterloo, on se tient dans le deuxième peloton. Mais souvent dans l’alignement des 15 présents lors d’une course, ce n’est pas représentatif de l’alignement qui sera à la Classique.»

Un changement de mentalité s’est aussi mis en place. «Il n’y a plus de tension entre les participants en canot et en rabaska comme ça pu l’être il y a plusieurs années. D’ailleurs, beaucoup de canotiers en C2 ont commencé en rabaska ou vice-versa. Quand la Classique a pris officiellement en charge notre course en 2015, on a été accueillis à bras ouverts. On ne pouvait pas demander mieux!»