Simon Benoit, exemple de détermination

HOCKEY. Simon Benoit n’a pas eu carrière Junior à la Samuel Girard, ni à la Marc-André Bergeron. Or, il fut un pilier défensif et physique chez les Cataractes de Shawinigan et il n’a jamais cessé de mettre les bouchées doubles. Au point où son nom est venu aux oreillers du directeur du recrutement amateur chez les Ducks d’Anaheim, Martin Madden, qui lui a offert un contrat dans la Ligue américaine l’année suivante.

Le Lavallois a donc fait le saut dans le hockey professionnel avec les Gulls de San Diego lors de la campagne 2018-2019. Il a très bien fait en maintenant un différentiel à +16, tout en récoltant 16 points au passage. Deux ans plus tard, il faisait ses premiers pas dans la Ligue nationale de hockey (LNH) avec les Ducks d’Anaheim. Il y est maintenant établi depuis deux ans.

« C’est certain que ç’a pris beaucoup de temps et d’effort, depuis le Midget AA. J’ai travaillé fort et je suis content d’être là. Plus en plus que la saison avance, je suis de plus en plus confortable et j’ai davantage de responsabilités. Ça va très bien je vous dirais », lance celui qui joue 19 minutes et 11 secondes en moyenne par match.

« Lorsque je suis arrivé dans la Ligue nationale, c’était un gros changement parce que je me rendais compte que tu ne peux pas prendre une seconde de trop. La vitesse du jeu et la vitesse d’exécution sont frappantes. (…) Nous ne sommes pas dans la division de Connor McDavid, mais c’est vraiment une bibitte spéciale. Il patine vraiment avec puissance et il a une grande vitesse même avec la rondelle. Il est incroyable! Mais il y a tellement de bons joueurs. Que ce soit Nathan McKinnon, Sidney Crosby ou Alexandre Ovechkin, ils sont bons et ils ont tous des aspects différents qui te rendre la vie difficile. C’est vraiment un beau défi et c’est ce que j’aime. »

Le #13 se retrouve à Anaheim où les Ryan Getzlaf et Corey Perry ont fait la pluie et le beau temps pendant quelques années. Maintenant, les temps sont plus difficiles puisque l’équipe est en mode reconstruction. Par contre, il est entouré de bons jeunes joueurs en Trevor Zegras (21 ans), Troy Terry (24), Mason McTavish (19), Maxime Comtois (23) et Max Jones (24).

« Le moral est très bon pareil parce qu’on le savait que nous avons une jeune équipe. On se concentre sur notre travail et on essaye de gagner chacun de nos matchs. De mon côté, je continue de travailler fort et je voudrais contribuer un peu plus offensivement », conclut-il.

Bref, l’ancien arrière des Cats a prouvé que tout est possible et qu’il suffit d’y croire. Il est parvenu à réaliser le rêve de bien des jeunes joueurs de hockey non repêchés. Celui s’est établi à New Port Beach, entre l’aréna des Ducks et le complexe d’entraînement, sera en quête d’un nouveau contrat cet été. Il sera agent libre avec restriction.