Simon Benoit, recrue solide, étudiant modèle

HOCKEY. Le défenseur Simon Benoit en a surpris plusieurs en se taillant un poste au sein de l’alignement de Martin Bernard lors du dernier camp d’entraînement. Quelques mois plus tard, il s’affirme comme un défenseur solide promu à un bel avenir avec les Cataractes de Shawinigan.

Choix de huitième ronde (129e) au dernier repêchage, celui qui jouait midget AA il y a à peine deux ans est parvenu à gravir les échelons et obtenir un casier chez les Cataractes. «C’est sûr que je suis parti de loin. En arrivant au camp, j’avais certains plans B, mais ma première option était de percer l’alignement de l’équipe. C’est un bel accomplissement personnel d’avoir réussi à le faire. Par contre, je ne veux pas m’asseoir là-dessus. Faire partie de la LHJMQ amène un certain prestige. Lorsque tu es jeune, tu vas voir les matchs et tout, mais lorsque tu es dedans, tu ne vois plus ça de la même façon. Tu dois remplir les attentes des entraîneurs envers toi», a expliqué le numéro 44, qui ne sera éligible au repêchage de la Ligue nationale de hockey qu’en 2017.

À 6’03 et 173lbs, le jeune homme de Laval joue bien le rôle défensif qui lui est confié depuis le début de la campagne. «Je ne suis pas petit, mais je ne suis pas le plus lourd non plus. Sur la glace, j’essaie d’être physique en zone offensive et je ne commets pas beaucoup d’erreurs en zone défensive. Mon rôle est beaucoup plus défensif. C’est seulement ma première saison junior majeur et j’ai du temps en désavantage numérique. Les entraîneurs me font confiance».

Même si son équipe traverse une période plus difficile, Benoit savoure chaque moment en compagnie de Yan, Girard et Beauvillier. «L’équipe est très jeunes et les standards sont élevés. Nous savons que les deux prochaines années seront importantes et nous visons la Coupe Memorial. Nous ne voulons vraiment pas perdre et toujours donner tout ce que nous avons. Lorsqu’une équipe est dans le haut du classement, c’est naturel qu’il y ait plus de questions lors d’une défaite. Nous avons des gars d’expérience avec beaucoup de talent dans le vestiaire et j’essaie de regarder comment ils se comportent», a-t-il affirmé.

Joueur-étudiant du mois de novembre

Étudiant en sciences de la nature au Collège Shawinigan, il a décroché le titre de joueur étudiant du mois de novembre. «J’ai toujours eu une haute moyenne à l’école, mais comme pour faire l’équipe ou réussir dans mes cours, je dois travailler fort pour y arriver. Depuis que je suis jeune, ma mère me dit que je peux jouer au hockey, mais que je dois penser à mon après-carrière, car ce n’est jamais très long. J’ai toujours voulu réussir à l’école. C’est encourageant de recevoir le titre de joueur-étudiant. Le domaine de la santé m’intéresse. Mon frère est physiothérapeute».

Dans le vestiaire, il peut compter sur certains modèles de choix. «Un gars comme Alexis D’Aoust est toujours à l’heure à ses cours et remet ses travaux à temps. Il a une très bonne moyenne. Les Cataractes t’encadrent bien et s’assurent que tu as tous les outils en main pour réussir. Le dernier mot appartient toujours au jeune. Tout est là pour lui», a affirmé Benoit.

Qu’est-ce que les partisans ignorent de la recrue des Cataractes? «Ce n’est pas quelque chose de très populaire chez les jeunes de ma génération, mais j’adore la pêche. Depuis que je suis jeune, je vais pêcher avec mon père et mon grand-père. J’y ai été quelques fois avec mon monsieur de pension, qui veut m’amener à Sainte-Anne-de-la-Pérade. C’est un sport de hasard, où l’excitation monte lorsque ça mord. Je compte y aller avec Samuel Girard l’été prochain».