Un brin de jasette avec Steve Bégin
APPUI. L’ex-hockeyeur Steve Bégin, membre des Anciens Canadiens de Montréal, a accepté d’appuyer une bonne cause en participant au souper-bénéfice pour amasser des fonds pour les trois écoles de quartier soutenues par Le Coin St-Paul. Nous en avons profité pour jaser de son futur et du Canadien de Montréal.
C’est avec une immense joie que Le Coin St-Paul, complexe pour retraités actifs, a annoncé la présence et l’appui de Steve Bégin.
«En plus de faire partie de notre souper-bénéfice, il nous a aussi prêté son nom pour qu’on puisse baptiser le salon ici en son honneur. C’est donc dire que nous aurons dorénavant le Salon Steve Bégin à notre résidence», souligne Hélène Trépanier, directrice générale à la résidence Le Coin St-Paul.
Le principal intéressé était touché, à la fois pour cet honneur et par le fait d’appuyer des jeunes enfants.
La construction?
L’ancien joueur d’énergie a consacré la dernière année à sa compagnie de construction.
«J’ai une compagnie de construction en génie civil. J’ai eu une chance de faire partie de ce projet avec un des me bons amis de Trois Rivières et je m’étais dit que je m’impliquerais à fond pendant un an.»
Retour au hockey?
Bégin a eu la chance d’agir à titre d’entraîneur adjoint aux Foreurs de Val-d’Or, son ancienne organisation et formation championne 2013-2014 de la Ligue de hockey junior majeur du Québec.
«Je pense encore au hockey, c’est certain! J’ai adoré mon expérience avec les Foreurs. J’ai vraiment trippé! Je ne peux pas te dire ce que me réserve l’avenir, mais oui, c’est quelque chose d’envisageable pour moi», précise-t-il.
Le Canadien?
Le bon ami de Steve Bégin, le défenseur Francis Bouillon, n’a finalement pas signé de contrat avec le Canadien de Montréal.
«Je l’ai »texté » hier, mais je n’ai pas eu de nouvelles encore. Francis est quelqu’un d’un peu plus renfermé. Il va prendre quelques jours pour lui et nous pourrons se parler par la suite. C’est sûr et certain que je vais être là pour l’appuyer.»
Bégin avoue ne pas être indifférent lorsque vient le temps du camp d’entraînement et du début de la saison de la Ligue nationale de hockey (LNH).
«Oui, j’aurais aimé ça faire partie d’un camp et continuer à jouer au hockey. Mais bon, c’est impossible! Ma blessure est venue m’empêcher de continuer. Les débuts de saison, c’est certain que ça me chatouille un peu», lance-t-il, sourire en coin.
«Rapidement, je pourrais te dire que le Canadien présente une bonne équipe jeune et dynamique. Par contre, ils ont perdu beaucoup de leadership et de vétérans alors sur un »long run », ça pourrait peut-être les affecter», conclut l’ancien numéro 22.
La fierté d’un père
Le père de Steve a toujours été là pour l’appuyer et il n’allait pas faire exception lors de l’inauguration du salon de son fils.
«Je suis fier de lui encore! Steve a grandi dans un milieu très pauvre comme certains de ces enfants-là. Si tu recules de quelques années, on aurait pu voir Steve assis dans la gang de jeunes qui est ici aujourd’hui. De le voir appuyer les enfants maintenant, c’est une autre fierté pour moi», lance d’entrée de jeu Gilles Bégin.
«De le voir dans LNH, c’était un rêve! Mon père regardait le hockey, je regardais le hockey et je jouais au hockey. Puis le jour où il a signé avec le Canadien, c’est un autre rêve qui est devenu réalité. Je ne m’attendais pas à ça.»
Steve Bégin a toujours été appuyé par son père durant sa carrière.
«Je lui disais que même s’il ne marquait pas bien de but, il lui était possible de compenser par son ouvrage et il y en a des joueurs comme lui qui ne lâchent jamais, qui dérangent et qui travaillent fort. Steve était une boule d’énergie», conclut le paternel.