Un nouveau skatepark qui fait des heureux

LOISIRS. À peine terminé, le nouveau parc de planches à roulettes, aménagé au coût de 200 000$ dans le parc Frank-Gauthier du secteur Grand-Mère à Shawinigan, attire déjà des dizaines d’adeptes de tous âges.  

«C’est parfait! Ça a vraiment été bien fait, par les bonnes personnes. On ne pourrait rien demander de mieux», laisse tomber Nicolas Philippe, 27 ans, originaire du secteur Grand-Mère, qui se dit agréablement surpris des nouvelles installations. Ce dernier avoue qu’il était au départ un peu inquiet, parce qu’il arrive souvent, dans les municipalités, que ce type de projet soit construit par des concepteurs qui ne pratiquent pas eux-mêmes le sport.

Olivier Bertrand-Roy, 17 ans, est du même avis. «Que du positif, c’est merveilleux, les shapes sont belles, ça a été fait par un skateur et ça parait», explique le jeune homme originaire du secteur Lac-à-la-Tortue.

Un parcours imaginé par un passionné

C’est donc à un adepte de longue date qu’a été confié le mandat de la conception de ce nouveau parc, soit Hugo Papillon, président de Papillon skateparks, sous-traitant de Inter-Projet.

Le concepteur explique qu’il aime proposer des parcs uniques et originaux. «Je me suis assuré ici de retrouver certains éléments que nous ne retrouverons pas ailleurs, en plus d’assurer une bonne circulation dans le parcours. Il faut calculer la vitesse pour prendre les obstacles et ainsi assurer un flux continu», explique-t-il.

Un autre skatepark, représentant un investissement semblable, sera aménagé l’été prochain dans le parc Antoine St-Onge, également dans le secteur Grand-Mère. «Ce sera un parc avec un niveau relevé, davantage pour les experts. On va essayer des modules hors du commun, peut-être plus hauts, plus originaux, qui vont faire que les gens vont se déplacer pour utiliser le parcours», confie-t-il.

Mission accomplie

Les instigateurs du projet étaient réunis vendredi le 27 octobre au matin pour l’inauguration officielle. Tous étaient satisfaits du produit fini et de l’emplacement choisi.

«C’est central et ce sera facile pour nous venir à la rencontre des jeunes», explique Francis Trudel, coordonnateur local en police communautaire au poste de la Sûreté du Québec à Shawinigan. «C’est une belle façon d’entrer en contact avec eux.»

«Nous ramenons les jeunes dans des parcs, à des endroits sécuritaires», a pour sa part mentionné le maire Michel Angers. Les conseillères Nancy Déziel et Lucie de Bons étaient également ravies du résultat, qui est au-delà de leurs espérances.