Une cinquième place pour Nicholas Berrouard au Marathon de Montréal

Le Shawiniganais Nicholas Berrouard a pris le cinquième rang lors de la 23e édition du Marathon de Montréal, franchissant le fil d’arrivée avec un temps de 2h44min55sec.

Pratiquant la course à pied depuis sept ans, Nicholas Berrouard a terminé son premier marathon en 2008. Quelques années plus tard, l’athlète de 32 ans a réalisé tout un exploit en prenant la cinquième position au Marathon de Montréal. «Je m’entraîne de mieux en mieux et j’ai eu un entraîneur au début de l’été. J’ai amélioré ma technique d’entraînement et j’ai été bien fier de mon résultat. Ça a été une super belle course, même si je ne l’ai pas gérée comme j’aurais voulu. Je suis parti un peu trop vite et j’en ai payé le prix en deuxième moitié de parcours. J’étais alors troisième, mais j’ai perdu deux positions», a-t-il raconté.

Celui qui est coordonnateur des laboratoires pour le Centre national en électrochimie et en technologies environnementales à Shawinigan croit qu’il aurait pu faire encore mieux. «Je me fixe des objectifs en terme de temps et non de position, car je ne sais jamais qui sera de la course. Mon objectif à Montréal était de faire entre 2h40 et 2h45 et je crois que j’aurais pu faire entre 2h40 et 2h42 si ça avait été mieux».

Malgré la naissance d’un nouvel enfant chez les Berrouard, Nicholas a trouvé le moyen de s’entraîner tout au long de l’été. «Je réussis toujours à trouver un moyen d’aller courir. Je peux amener mon bébé avec moi dans son chariot. C’est sûr qu’avec mon entraînement, mon travail et ma famille, j’ai un horaire assez chargé, mais ce que j’aime de la course, c’est que tu es très libre. Tu vas courir lorsque tu veux. J’adapte mon entraînement en fonction de mon horaire», a-t-il souligné.

Un meilleur temps encore ?

Même s’il se retrouve parmi l’élite québécoise au 42km, Nicholas Berrouard croit être en mesure de s’améliorer encore au cours des prochaines années. «Je fais beaucoup d’intensité en entraînement et un mois avant le marathon, je cours entre 30 et 35 kilomètres chaque fois que je sors courir, pour par la suite diminuer deux semaines avant la course. Je suis confiant de pouvoir encore baisser mon temps au cours des prochaines années. J’ai discuté avec des coureurs d’expérience et il semble que tu atteins tes meilleurs résultats entre 30 et 40 ans, mais plus vers 35 ans. J’ai donc encore deux à trois ans pour m’améliorer».

Il faut dire que dès ses premières courses, le Shawiniganais a eu beaucoup de facilité pour la course à pied. «À la base, j’étais un joueur de hockey l’hiver et de tennis l’été. J’ai décidé de pratiquer des sports d’endurance, ce qui m’a mené à faire une Classique de canots en C2 et trois en rabaska. J’ai commencé la course par la suite et j’ai rapidement eu du succès dans ce sport, comparativement aux autres sports où je n’étais pas dans l’élite. Ça m’a donné le goût de m’améliorer», s’est-il rappelé.

Au fil des années, son entraînement a changé. «Plus ça avance, plus j’accorde de l’importante à la récupération. Je m’entraîne un peu moins, mais ça paye plus, car le surentraînement est difficile pour tes articulations».