Yvan Jacob à la conquête de l’île d’Anticosti
Pour célébrer ses 50 ans, Yvan Jacob a décidé de faire le tour de l’île d’Anticosti en kayak, parcours de plus de 500 kilomètres. Cette aventure de deux semaines et demie débutera demain matin avec la traversée du Détroit de la Jacques-Cartier à partir de Havre-Saint-Pierre.
Ne fait pas le tour de l’île d’Anticosti qui le veut bien. «Il y a quatre ans, j’ai fait le tour de l’île en bateau. J’ai été y faire une journée avec des pêcheurs, j’y suis allé avec ma conjointe et j’y suis retourné pour longer la rive avec son fils Alex. L’an dernier, j’ai fait la partie nord de l’île avec Tom», a raconté Yvan Jacob.
Mais pourquoi l’île d’Anticosti ? «C’est un endroit où tu retrouves une diversité de mammifères impressionnante. Tu as des baleines, des phoques et même des requins-pèlerins. J’ai déjà eu la chance d’en voir un lors d’un de mes voyages», s’est-il souvenu.
Ce dernier se lancera dans cette aventure demain matin, pour ne revenir chez lui à Saint-Mathieu-du-Parc que le 11 août prochain. «Le plus dangereux, ce sont les bateaux. Tu as parfois tellement de brouillard que tu ne vois même pas à trois pieds devant toi. Tu dois naviguer et tenir compte de la météo dans tes déplacements. La température peut changer comme ça. Je me souviens qu’il y a deux ans, il faisait soleil et en quelques secondes, un mur gris est apparu. Le récif peut être problématique, car les vagues s’y cassent et reviennent», a-t-il expliqué.
Seul dans cette aventure, Yvan Jacob a pris toutes les précautions nécessaires pour s’assurer d’être en sécurité dans son périple. «J’ai tout en double dans mes bagages. J’ai même trois GPS. J’émettrai toujours un signal de mon emplacement et j’aurai une radiomarine. Le kayak te permet de naviguer dans les conditions difficiles, même s’il est parfois plus difficile d’accoster avec les vagues. Je pêcherai la truite et mangerai de la nourriture en poudre pendant mon voyage. Je devrai prendre des vitamines et je peux vous dire que le café sera important».